Triangle
bleu
chiffré
d'azur
tes yeux
aspirant
le coeur
dénudé
des traîtres
folies
d'à jamais
la trappe
à rats
au ruban gommé
d'inexistence
et des coins de rues
où se promène
la quête
libérant
le patriotisme
de la poupée
russe
rouée de coup
du fruit
défendu
d'un gris ours
de vieillesse
Art de repos
sur la banquise
face au colonel
rabougrie
plissé
ongles longs
sangles
au cou pendu
À corps
à cors aux pieds
de la grosse
bite
interné
sur la plage
de James
ensorcelée
du crédit
recyclé
des cadavres
de ses jambes
écartées
Naissance
de l'attente
du signe
satanique
de Rose
c'est
l'avis
parmi d'autres
de bien du monde
survivant
aux morts
qui marchent
de peurs
et du mensonge
de bien de mal
en pie
qui empironnent
au lieu
d'emmieuter
Derrière
le petit bois
l'affairement
du pire
Encor
parler
pour rien dire
Suicide
du dernier
homme
un vrai
Madame chose
balais
Et puis
de la morgue
pour quelques
sous terre
l'air finiras
par lui manquée
Histoire de fous
et elle n'existe
(la folie)
que dans une société
dit ceux qui pense
bien
mais la censure
étant ancrée
de prison sans fenêtre
ni porte
alors...
La Grande
Disparition
...de la mort
et pour dire
ce SILENCE
bruyant du
UN
surveillant
l'infini
Des tonnes de morts
arrivent
des mouches
sartriennes
et l'Esprit
peine
à se débarrasser
des ligaments
d'autres
réincarnations
ombres
d'attentes
en
TOUT
des craquements d'os
et diarrhées
de la putain
respectueuse
souleries
de tubes digestifs
maisons
de séditions
à contre
Niet
La masturbation
à bon dos
de bande
à la bande à Bonnot
En fait la sortie
seras une entrée
1 zéro absolue
pour le dr Tulp
La MORT
l'ÉTERNITÉ
LA VIE
En fin
la lumière
distille
les choses
pose
le fait
visible
de sa présence
vrai
donné
en sa violence
end 'oeil
d'attrapé
( incontournable)
chasse
vérité
du percept
(pour ne pas mourir)
désirant
faire voir
l'il y a
ceci plutôt
que cela
à être
LÀ
Et qu'est-ce qui
est LÀ
à Être regarder?
Un monde
se donnant
à co-naître
et à ce perdre
à voir
la fable naissante
en ses premiers
liens
avec l'étrange
palpitation
du vivant
aux yeux
de qui regarde
l'inutile
temps perdu
à vivre et à mourir
d'angoisse
ou de rire
Part de cela
qui Est
et part
de ce qui toujours
revient
à dire
autre ment songe
autre devenu
contes
histoires
d'accroires
imposables
supposables
indifférentes
ou suppliables
vrai ment
Enfin
quoi l'éternité
mortelle
de la décomposition
d'instants fugaces
métamorphosés
en milliards d'années
lumières
Et faire dire
à l'inutile
solitude
d'Amour
RIEN
qui vaille
juste pour nous
peuple
qui manque
Risible
cadre décadré
par la folie
du temps
des froides
oraisons funèbres
barques
cendrées
de misères
cris
imperceptibles
frères d'agonies
silence
de morts en larmes
Crimes
d'ignorances
trahisons
de soi l'autre
en vain
et malgré
l'écrit
L'abattoir
A BAS TOI (r)
errance
sous le couteau
sang
sens
Sortir
du réservoir
à justifications
des danses
à tenus
pour comptes
Assignés
de la perte
de
TOUT
qu'angoisse
effroi
et froide débandade
en fin
dernière
absout
de fatigue
abandonnant
l'Amour
Les lumières
de la ville
nourritures
terrestres
'' Manger
et être mangé,
voilà le lot de tout
être vivant;
c'est pourquoi tous
ont une place
au soleil '' *
du tri
d'inégalité
les Vivants
auront la part
du juste
et du reste
un dessein
dans la nuit
qui
détermine déjà
la fin
d'une tuerie
du Réel
créant
l'envole
des oiseaux
sortant
des grottes
de Lascault
vers
Léonard
jusqu'aux albatros
du beau de l'air
et à la fin
au trou
détraqué
du spectraque
à leurre du thé
d'abysse
des en sommes
Sensible
la création
des corps
mis en musique
sur le fil du temps
Chant d'Amour
RIEN
en somme
mais libre
le signe
en tendre
le sons des lèvres
sur la poésie
hors de
TOUT
emprise
des cages
à mourir
du mirage
d'accaparement
des mises
au tombeau
Nature natures
en fait...
Héraclite *
Écrire
et puis quoi?
En somme
de vers où?
où d'où
et d'enfin
Seul
et des défenêtrés
des assassins
et de la mal-a-dit
d'Amour
ou bien
de la maladie
de la mort
Marguerite
Célan
suivre les pas
de la chienne
Saïs
et en mieux
ceux des enfantômes
aux charmes
Rejean
pas celui là
l'autre
'' L'intérêt
peut-être trompé,
méconnu
ou trahi,
mais pas le désir'' *
Et du parcours
sans recourir
à l'encadrement
d'attente
l'enfer me ment
de la brigade
des souffles
en états de pestes
souvenirs
univers se taire
au temps
de mai
Rire
RIRE
RIre
RIRE
RIRe
RIRE
et y pas
'' Il est laid
d'être punissable
mais peu glorieux
de punir '' **
Ah! les beaux jours
en leurres
d'attendre est la nuit
en plein jour
et des faits
de pauvresses
le diable
demandant
à Baudelaire
ce qu'Edgar
avait de mieux
qu'une pipe
à René
s'agrippe
au $
d'en fer
le fruit à musée
des femmes
à (bon 2 fois)
d'hommes
et des merveilles
au-delà
de
TOUT
Croire en rire
tu vois
devant
derrière
le présent
se prétendant
quelque chose
consumant
temps
la cruche
qu'elle craque
et finie
au compost-elle
en chemin
du bon dieu
et quelques retards
sur le venir
qui ne sait
pas seul venir
Violence
et contrôle
en veillant
sur le père rond
de l'histoire
En perte de sens
pleins d'adaptations
aux malheurs
de suffit
C à vous
de jouer
des cartes
du sujet
corps y git
mourant
la balounne
d'ivresse avalant
la philosophie
post-restante
Disparition
en forme de claquettes
pour un opéras
dupe
Deleuze *
Foucault **
'' Nous sommes
liés de plus près
à l'invisible
qu'au visible '' *
...et des et etetc
Sans de sangs tous
des failles
après
passant
par l'imminence
de lèvres
bleuissantes
alors
sous tant de verrous
plombés
en des fins
guidées
des morts
en beaux fusils
Et des catastrophes
cadastrées
d'autant de cris
tranchées
des Bêtes
lumineuses
sous la houlette
des cornemuses
là ou des cordeurs
de brins de scies
croyant oublier
la mort....
Allons
'' Je pense
à ce que je suis,
là où je ne pense
pas penser. '' **
Et de fait
le visible
Invisiblement
Visible
s'échappant
du corps s'épuisé
en des idées
pas toujours
aux endroits
(Nature natures)
où le tombeau
l'attend
Distractions
diversions
ennuis
et des passes
TOUT
LÀ
et puis
tenir
Kafka
RIRE
Absolument
Et pas de retour
au compteur
à moins d'un conte
sans comptable
et des vignes
sans vignobles
qu'œnologues
À l'effleurement
pas là
surtout pas
Ici tenant
instants
éternels
Dans les tranchées
le maquis
le lièvre
la mouche
la boue
les gazes
l'orignal
dans la vallée
de la Mort
les escaladeurs
s'esclaffent
de rire
en somme
pour un malaise
dans la société
en grains
normalisés
de la folle
moisson
du bonheur
anonyme
foisonnant
en discrètes
ordonnances
de vivances
loin de l'assurance
de qui tu connaît
qui fait défait
les faits
de l'histoire
au bon vouloir
des châteaux
d'échasses
Los Zancos
et tout
du Maître
envain
changer
l'eau de vie
dans le désert
de la chloration
des rêves
six pieds sous terre
en poussières
surveillées
sur des socles
tranquilles
'' Une philosophie
porte
la marque
d'une
personnalité ''. ****
Pour et avec
malgré
TOUT
Novalis *
Lacan **
Coluche ***
Montaigne ****