Le geste
de faire
tenir
le peu
de possible
par la peau
des maux
à mots
Et plus
dessiner
peindre
sculpter
dans la bouillie
des jours
inouïes
sur les lèvres
de l'avaleuse
trou noir
infini
Tous des farceurs
nous survivons
à nos problèmes '' *
Et de la main
aux gestes
créant
le mouvement
d'un monde
avec le conte
se refermant
sur lui-même
en il était
avait été
seras
et pour demeurer
avec Emil
sur une musique
de Bach
Une fuite
en lui
le même
UN
des uns
Rendre visible
le visible
à chaque élévation
du fumier
le BEAU
corps gisant
exténué
brûlant
d'Amour
pour renaître
Jouvence
éphémère
illusoire
mortifère
En Fin
'' Le travail
le plus dur,
ce n'est encore rien
auprès de la mort '' *
Combien
enfin
passons...
L'outrage
envahissant
le peu qui reste
et autour
le ricanement
de la décrépitude
qui poussent
le désir d'Amour
à son dernier
retranchement
Pas un jour
pas un
sans passer
par le grave ennuis
que d'Être abrégé
par tant
pas d'envoûtement
mais d'assassins
payés par l'accoucheur
piastré
du Pouvoir
travaillant
à crever
la Beauté
lumineuse
de la joie
du passage
Oasis
à son
Silence
exaucé
de sa plus haute
émotion
Et des mouvances
Héraclite
à du temps
alloué
pour...l'écrire
le dire
Oui pour...
en main tenant
la main d'amour
en prise
sur l'émotion
du tendre
ouvrant
le ciel
où vont se recueillir
les fous
remplis
du désir
d'Être
Cioran *
Hesse **
Art
de quoi
combien
de temps
sur la machine
contrôlant
le contrôlé
à la seconde
près
La machine
peux
congédier
le suivi
du suivant
pose ou pas
pose
Machins à machines
et des milliards
de sujets
assujetties
aux caprices
de la ruche
à mourir
en-dessous
de la marre
au...
Et Art
de quoi
de Voir
de l'autre bord
l'autre lui
le même
UN
des uns
seul
essoufflé
guérie
de la goutte
le gros orteil
au bout de la main
sifflant
le souffle court
au paradis
des borgnes
c'EST
TOUT
Un fil
sans filet
en plein abysse
vertige
tenant
sur le seuil
la porte
entrouverte
ou Kafka
attendais
le royaume
'' Nous avons
été chassé
du Paradis,
mais le Paradis
n'à pas été détruit
pour cela.
Cette expulsion
en quelque sorte
est une chance,
car si nous n'en avions
été chassés,
le Paradis
aurait dû être
détruit ''
En Fin
cela arrive
et insensiblement
le tri
va où il doit
en TOUT
dedans dehors
et Hors
pensée
appropriative
d'objet
Au-delà
de ça
de
TOUT
et
d'enfin
Ceci
EST
Et des chemins
évanescents
autant que monde
EST
seras ou pas
À chacun sa mort
dit Rilke
et puis
Aimer!
Ou créer!
Aimé créer
parce qu'aimé
aime Être
aimé
Lieu
de l'île Y À
a la limite
du coeur
battant
tout autour
l'envol
EST
ce qui
EST
Tantôt peut-être
en marche
au bonheur
moi et La Saïs
tranquille
en pleine jungle
du Douanier
et...
Allons!
Jusqu'à l'usure
insidieusement
la bougeotte
Argents enfants
femmes
et la mort
Et du qui suis-je
(JE?)
après tout?
Et bien
de pauvres erres
rois nus
jouant aveugle
avec lui le même
UN des uns
suicidaire
big bang
boum
et le hasard
terminant sa course
...
L'Art pour ne pas
mourir
de la vérité
dit le savant
et son retour
dans l'infini
d'infertilité
et des religions
politiques
échos momifiées
en signes
de piastres
et de pouvoirs
sur...
Allons amis partons
d'Où Où vers Où?
Enfin
et crevé
SEUL
avec lui
le même
Abandon
Art de rire
et de pauvreté
de
RIEN
Seul
et terreurs
sommé
d'Obéir
chemin faisant
aux rigueurs
de l'invisible
pénétrant
TOUT
et ce couper
la Langue
tissant
des ponts
non des barrages
muselant
les musaraignes
au lever
du quotidien
Art
long
et pas homme
pas pour tous
pas rose
ni pour la grosse
ignare
est en scène
sur le stage
jouant
diablement
la pauvresque
des mises bas
Allons
art de voir
2 trois
en 4
jouant un tour
à la folie
dodo
chutttt....
'' Rien de plus
difficile
à brider
que la haine '' *
Et d'autres
en sommes
après bien
après
Art de quoi
qui quo
cul
Crayon pinceau
gouge
des tas de violences
créant
du Pas
autant qu'Art
le veux
mangeant cru
cuit
en toutes couleurs
du fiel
et de l'enfer
de LÀ
un conte
pour ne pas
Ne pas...
que le roi
se réveille
tenir risiblement
Goliath
Achille
Alice
et la traversée
la mante
amoureuse
des étêtés
et les moulins
enfarinant
chutttt....
Cervantes
raconte
une histoire
Art
de l'invisible
alloué
pour qui sait
l'Amour
enfin...
Roth *
Dire
signant
la vie
en chemin
faisant
ce que peut
la loi
de la jungle
et de Rousseau
ses signes
bien entourés
de la naïveté
du monde
des intellos
pétants
bretelles
en temps
de pacotilles
flaflas
et d'autres
promenades
au centre d'achat
mouroir
amusé
de la bonne
conscience
au dernier
repas
Faire
signes
pour ne plus
être de la parade
du mère père noël
perdus
à Saint-Cirice
en sa langue
sur un rigodon
de Céline
où des envers
et contre tous
à l'institue
des hautes
sphères
stragédiennes
de la
FIN
posthume
Dessiner
attendre
alors
encor
poussant
la sortie
hors ses gonds
dévergondés
et moribondes
bondé
en masse
chairs et os
sur le Mont-Sinaï
des oboles
en attendant
Godot
'' Tous les jours
vont à la mort
le dernier y arrive'' *
et justifiant
tout
en
FIN
d'outre-tombe
Des traces
cannibales
sur l'ici
des jours
le sang des bêtes
d'hommes
camouflés
du mensonge
d'ignorance
Des cris
en signes de piastres
un conte
farceur
et gras
des chairs
venues
aux enfers
mangeant
l'autre
pour ne pas mourir
Ridicule
mise à table
servie
compte courant
le taux
d'épargne
le pas savoir
Art de l'au-delà
du bien du mal
et bon qu'à ça
pour la suite
passer la commande
en somme
Montaigne *
