Il n'y a pas de formule...il n'y a rien...en fait il y a trop,toujours.Une oeuvre se nourrit de trop rien.Et ça déborde,de l'énergie sans fin,parce qu'elle passe par de l'infime...petite tête,toute mélangée toute contradictoire.L'énergie la force de l'infini,et du savoir,ça vous bloque ça vous anasthésie on "buck" on fige.C'est là que se surprend les alchimies du créer.On ne peut en découdre,c'est la Mort à toutes choses;de là un simple crayon ,rebut, rognure,un palais,château,une gauffre,un cheveux...pauvreté, os,saleté,verge, richesse,c'est rien...c'est plus une valeur,c'est sans nom.De la gravité l'admission au droit de Vivre.Pas une venue économique mais un coût à jamais terrifiant.On n'entend ou pas le "je suis peintre!"
l'Art c'est l'admission à la Vrai Vie,il ne peut s'agir de se créer soi-même,c'est même le contraire.C'est Rien!Le mot d'admission c'est Rien!
Un effleurement...dans une Solitude de Désespoir...qui déterminera (et c'est à chaque fois le même constat)ou la mort ou la poursuite.
Oisillons des falaises,Nietzsche dit "ce qui ne tue pas renforcie" mais je rajoute que la prochaine fois me tuera...
Ensuite la tête oisillon n'est plus la même,c'est une avançée dans la Mort.En sautant de la falaise tous sans exeption meurent.Du choc ou du renard (de tous les renards...)ou de la perte du sens qui avant était donné.
Toute la vie devrait servir à apprendre à mourir disaient les grecs...
Et puis juste une petite ligne,angoissée,appeurée,longtemps après un début d'esquisse on ne sait trop...et..mise à la terre,à la Vie...des arrivés comme,les tournesols,les Fooballeurs,le Balzac,l'Étoile Noire ou les Carquois,les Lapins,l'Arrivée du Christ à Bruges,les Baigneurs,Nuage Rouge...Flotille...pas un musée imaginaire...mais de vraies tableaux,de vraies sculptures des effleurements apprivoisés venues chez les morts,nous parler de la Vie...
"Oui c'est la terre qui est notre paradis perdu" Lorca