21 sept. 2011

Que Le Mensonge


UN TRAIT APRÈS LA TRAITE DU MONDE

L'en-dessous
dessus
à la disparition
de la nuance
tira sa ligne
imaginaire
sur le courroux
de la Nature
qui d'un trait
devint or.
Dieu reprit
sa parole
et le silence
de la Mort
reprit son règne
Un rêve prit fin
et l'Enfer
chauffé à vif
de globules
rouges
reprit sa courbe
au feu roulant
tout Naturel
de l'inconvénient
de n'être pas né
ICI pas là
juste ici
à brûler vif
égaré en plein
bombardement
de tête
d'un puant
merdier
d'entre nous
Wrong address
au O des sables
mouvants
L'impossible
suicide
flambe
en l'éternel
TOUJOURS

Ébulluant
d'éméliore
interciel
une délivresse
délirium
modularirium
vers...mix
à marmittâge
moimoimoiiii y
on sur le À du Z
en vent doux
et léger
vers mes îles
Zéphiriantes
à la tom-trom
entre encore
le goût
par quelques
cellules
pas spottés
par jenous
et de décrisser
en  de Lauzier
pêcher la grosse
grise au fond
d'un tableau
de Giacometti
Faut d'abord
mourir dans
la cuvette

Murmures
ou bruissements
effleurement ou
hallucination
Perdre le fil
alors...
si sous la plage
le pavé
dit trendedit
à E.G.Robinson
mieux serait
d'étendre
le couvre-feu
à midi et entre
les repas ou
tirer tout
ce qui bouge
entre nous
y a pus personne.

L'Art n'est pas
n'a jamais été
il a créé
ce que l'on nomme
réalité
comme diversion
à l'immonde
dévoration
de (la vraie vie
qui est ailleurs)
ICI MÊME
LÀ JUSTE LÀ
qui est le flou
le vague
l'évanescent
Moi Monde
l'enfoui
sous des tonnes
de tombeaux.
Un jeu
de gouache
errant
en son attente
non d'un sens
ni que d'insensé
Lumière d'être LÀ
JUSTE LÀ