11 nov. 2009

VARLIN


Chez Varlin,la somme plastique des valeurs universelles posées là dans une telle décadence perceptive par sa sensibilité,que la pauvreté s'inscrit jusque dans le sujet. Les sujets semblent venir par improvisation, les mises en représentation choisies indifféremment,et le contraste des techniques si abruptes qu'on a l'impression que ce Maître n'est qu'un débutant.
Peinture rébarbative,même apprivoisée elle demeure sauvage,indomptée peinture pour peu de gens...pas contemporaine,pas à la mode,pas d'aujourd'hui,pour quand? Et est-ce bien utile de s'en questionner? Nous n'y serons pas...elle n'est pas pour nous. Pour un ailleurs ici même mais pas pour nous.
Cette peinture va bien au-delà des petites histoires à embellies.
On est ici dans le très bas de la représentation.
Il traite son sujet d'une égale pensée,d'un nouveau né au vieillard à un groupe de personnages ou des vues de la ville,toujours avec le sentiment de l'usure,du trop vécue de la misère,ici l'enfant est vieux,le vieux est mort.
Il était l'héritier comme Soutine avant lui du monde déjà donné avant que d'être usé sentant l'urine,la merde,et la mort.
Ce n'est pas de la peinture pour les murs,c'est de la peinture de mur!
Varlin malgré (il était juif)la fin de la guerre,savait lui aussi qu'il en aurait d'autres.
Et le dire en ces temps festifs de danse macabre eh! bien...Et je sais moi que
Bacon à côté faisait dans la pop peinture.