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19 mars 2018

Oba Bao


Tête 
d'arbre à main


Fugues fugaces
étincelles
indociles
de l'ère sans air
aux nés des bombes
de terres
descendant l'escalier
chair à Marcelle
si peu de RIEN
ficelant la légèreté
la main accrochée
à la muraille
vertigineusement
libre et joie
trouée d'effrois
en une chaconne
de Sébastien
frissons ébrouements
d'oiseaux
c'était du vent
dans les cordes
si vite terminé
bruines de peu manquant
la terre promise
des notes
petits dessins
demeure attente
Des cadavres croyants
tombant en pluie
poussières de mains
sur le mur
de BEAUTÉ
bas en haut boa
allons...voyons encor
Au bas mot
Bilbao Peggy...juive
d'or changé en Art
pour ne pas et ne pas
dans les faits
que s'efface
la trace des méfaits
de l'univers
dedans dehors
Saint-François
discours aux biens assis
de l'en faire fécal
du vol des esprits
vers des profondeurs
biochimiques d'avant
Homère Virgile Dante
Capitaine Bonhomme Ti-Gus
Ti-Mousse avant Dieu aussi
et Personne entre les brebis
pour le dernier repas du Tyran
le fruit des entrailles et gémis
toujours suspendu
au méga chaos de l'univers
sans création du TOUT
Abattoirs
gémissements
la France à l'assiette
qui pourra bouffant qu'air
évitera...Léautaud
de suicides
chez ses spermes
et les crevettes
Comprendre
qu'ici c'est l'offrande
à la demande
assassine du marché
de dupes entre
Nature natures
naturellement
...Vous qui entrez laisser
tout espoir...
...point de suspension
à la ligne par la peau
des fesses contre l'enclos
des ponctuations
la prosternation
à la lettre des roulements
de vents à girouette
à caca demies
de leurs ponctions
cérébrales...En fin

 Créer le cri
l'écrit ensuite
des lignes
de maintenance
tenant Lieu...

Contre oui
au mourir
mourant de rire
de lui le même
UN des uns des us
à offrandes oeil à d'oeil
ce tyran de guerre LÀ
ICI par la société
de frimes crimes pofs
(la vie c'est effrayant)
de cul cul bistre dans
l'univers à musée
des fins pigmenteurs
à blanchiments d'assassins
jouant un tour
aux chairs vives mangées
mangeant fécaliennes
qu'agrippa Daubigné
pour une hécatombe
à Diane...(car les fruits
et les fleurs n'y font qu'une)
des guerres à Guerre
terre terrible et magnifique
(Qu'elle me tient
de son heur ennemie,
Quand elle cherche
en ma perte sa vie
Et que je trouve
en sa beauté la mort)
Pour tout dire
lentement paisiblement
crevant l'inaccueillant
du jeu je jouir
passer de gazouillement
à gaz et luciférant
les marquises
en une valse microgramme
avec Robert
Qu'est-ce qu'une liberté
d'un job en maux à mots
dit au tout pour RIEN
par ligottements
des sons signes
cachés LÀ par détresse
qu'ils entendent
entend comprend
va l'ère novas rie n'a
TOUS morts les poètes
assassinés des sots cités
à sang sures
puis par tireurs
aux pieds de bots
populistes
et (gens qui clochent)
nova qui va
galère et pet
du UN des uns
EN FIN
que de la BEAUTÉ
sans fin

Seul par milliard
de venues scellés
insectes à Germaine
pétrissant contre trois
à la ième dimension
en dieu mort
par ses créateurs même
du tri en cri infini pulsant
la conscience d'un jugement
venu dont ne sait d'où
mais qui sent le Crime
d'avant l'apparition
et pendant la Disparition
quelque chose a eu lieu
Main tenant brûlant
devenant poussières
effleurant la montée
des flammes
en langues de feu
monsieur la fée néant
Tout UN ici
le livre au dernier
paragraphe
d'une poutine frite
et sauce maomique
Ah!!!! Que vous dirais-je
maoment il ne riz plus
depuis qu'il est soluble
dans le pouvoir
tyran le diable par la queue
au théâtre de quatre sous
les dépôts d'or d'argent
de la pulsion meurtrière
où Dante vécu vrai et faux
à la foi LÀ OÙ ICI MÊME
avançant vers le jugement dernier
au mérite de chacun
d'un croyant dire écrire
régner en édition des poches
bien bourrées par mots
fixés au total
y taire l'amusement parasite
de la vraie Guerre
SEUL insaisissablement
TOUT et RIEN en UN
des uns pour dire