24 févr. 2018

En Dessous Du Bleu


Ce Qui Échoit à
J. Ensor


De silence
bruissant
l'étirement
de l'herbe
le matin
et des maux
en trop de tous
se sont ceux-là
qui ne disent
mot
Crever seul
tous se dépêtrant
dans le terrible
avalement
composté
de lutte
bonne à crisser
du monstre
d'engouffrement
L'horizon
des fins
la ténèbre
jugement de départ
et de sortie
squattée des pieds
à la tête
en pensée en corps
machiné créé
milliards...de choses
à gains capitaux
en jetés de dés
djobinant...
des disparus
de l'éternel
encan de monde
Tenir ou lâcher
prise...d'Adam à Zen
Retenir le code
de naïveté d'écrire
en prière à Je Nous
d'exaucer la Beauté
crépusculaire
de la conscience
qui s'éteint en papier
de riz jauni désorbité
du Dieu de rosée
en terre de lit
les trémières
couronnées d'épines
aux parfums truffés
d'embellies
à l'image du jeu
en larmes
des grands enfants
de l'autre côté
ICI du ciel
Mais l'Art qu'en est-il
après la traversée
de la toile
De Vinci
ou d'ailleurs
un douanier
un Grec
faut trier
du buffet
d'OGM froid
de mains assassines
de la croix
passant par la couleur
du désert marocain
et des fornications
des femmes d'Alger
d'Avignon cucubant
le comment faire
le tri du cri
de la suite
à Oslo qu'encor
cela plutôt que...
ceci tralala...
Voilà accroché
par un clou
tenant par la main
la mort tout autour
en autant d'invisibles
dons contre dons
pour des mille
et une nuit obsolètes
passés dates
ou encor le Paradis
en terre promise
ou bien en quête de traces
de ce Dieu
ce tout parfait infime
ou grandiose
pour JENOUS
solides et patients
..."Je dors
mais mon coeur veille"*
Oui enfin extase
de lumière...qu'un instant
et c'est éternel...
Tenir par petits dessins
ridicules de poussières
de RIEN du TOUT
pour RIRE
et si loin de la VÉRITÉ
du COEUR et des larmes
et de la GRANDE PEUR
Temps tant de dispersions
Admirer VÉRITÉ
encor insondable
d'AMOUR infini
mais OÙ d'OÙ vers OÙ???
(tu ne me chercherais pas...)
Pascal en du Rembrandt
des pâtes paille et soleil
Avec ou sans nom
rien n'y fait tu voies
tu sais tu passes tu tombes
et le Spectraque fait
des caméléons
sur chemises carottées
Des illusions à pleines
capacités paradoxes
contradictions
Dès l'entrée de reculons
piégé l'infecte
trop tard tu voies
tu cherches la sortie
t'es pris...Alors
le bon Dieu
partout est à vendre
se vend très bien
plus la denrée est rare
plus le prix est élevé
ensuite les intoxications
et l'Art au coût du don
à l'État pour la Banque
d'oeuvres en corps
encor mort et Disparus
Dieu Art Monde
en dessous du bleu
par temps mort
Quand en fait
il s'agit de passer
darwinien ou poétique
albatros Icare Phoenix
évanescent...et de fatigue
in mémorial
à sa nième puissance
de Réel Absolu
dictant LÀ par sa Présence
picturale musicale
nouménal offrande
sacré à l'éphémère
construit de tendre
est la nuit en plein jour
délestant...blablabla
tralala là l'erre...
Matin nouveau
départ vers l'arrivée
dès le début la fin
comme dans le fruit
de l'invisible l'air de RIEN
léger tranquille apaisé
flottaison de désirs
en ciel avec une femme
plate et des saints gros
comme l'en faire me ment
Évident ce que l'on
ne peut dire il faut le taire
alors tout va bien
madame la banquise
De quoi parlons-nous
Parlons nous! Ou?
Tant de morts
à la morgue de l'éternité
(Il y a deux oiseaux
sur une branche
Pète et répète
Pète part qu'est-ce qui reste?
Y a deux oiseaux
sur une branche
Pète et Répète...)
Rond on y danse
car l'étang des wawarons
cercle vicieux creux
leuleu...
Petit dessin
couvant la poule
dans l'oeuf
main tenant le vide
entre les doigts
pour ne pas être
aggloméré à la paroi
qui s'effrite tombe
finissant dans un tableau
de poussins
en une basse-cour
subventionné par Dracula
le Dieu du méthanatal
par besoin du perd fisque
et du sein de Lola
revue et corrigé
par Michel Simon
Burlesque avec la gravité
en deux par deux
tragi-comédies de Plaute
jouant du membre
en règle pour une poutine
et plusieurs rôteux
à l'entrée des masques
d'Ensor et du Christ
à gruge le cercueil
en cercle des cercles
d'éternités
pour ne RIEN dire
du dessin sans dessein
de l'ICI Même




Cantique des cantiques*