Sol et terre
en pommes
d'émotions
rythmant
le bleu
d'une nuit
d'effroi
sur le fond de l'air
donnant
du vent
aux instruments
pour quatuor
de Messiaen
enfin
c'est pas la Bolduc
mais c'est
en passant
par la Lorraine
avec la clé
de fa dodo
pour
boules de neiges
et orchestres
etc cte tec
L'autre
ment
que par une musique
Bach
et du Dieu
Cioran
atteignant
la réconciliation
du dire
et de l'émotion
la peur
au ventre
sidérante
la part sans adresse
au monde
du OÙ
verrous
monnayé
2x4
BOOM
boom
om
M
Sur la portée
d'errance
sol épuisé
d'Instant de
TOUT
Instant de
RIEN
aligné
dans le vide
des essences
rendues
cimes
taire
terre
atterrée
des mises
tombées
bien en dessous
du souffle
'' Je me vois
de haut
et me raccroche
à mon coeur '' *
Et encor
de corps
de larmes
préférences
désarmé
devant
la bonté
des bêtes
en vérités
Enfin
quoi?
Muse
et à muses
en
LÀ
mais c'est-on jamais
scellé
le secret
du sol fais-je
pour une élévation
pas d'ici
ICI MÊME
pas pas pas
de neiges fondues
Walser aussi
des maux
en tous
et des chants de signes
EFFACEMENT
de musique
Tristesse
tragique
père
Tarkovski *
Lie
des faits
des formes
des fissures
infimes
lumière
de qui peux
savoir
l'Amour
brûlant
d'aphasie
et tremblements
d'abandonnées
à la mort
c'est certain
d'Oublie
haut
SI
sinon
s'estompe
et disparait
ce qui
tu est
assassin
d'Amour
des chiens
arrachés
aux joies
éternelles
profondes
bien plus
que rage hargne
imbécile
à force
d'ignorances
Oui
Deux fois
l'hymne
âge
de souvenances
étiolées
Nécrologie
tantôt
tu sait
et d'autres
sans mémoires
des tonnes
et c'
EST
TOUT
Tu
EST
BELLE
Tous les matins
en frange
de la nuit
où d'où vers où
étions
pluriel
et anonyme
des maux
de passage
à pieds
pattes
RIEN
que du vivant
instinct
intelligence
hasard
et perdu
à 1 mille
milliards
d'esseulés
en
UN
TOUT
et
qu'une
feuille
à pépier
au noirceur
du jour
...t'À maison
enfin
qu'est-ce
que tu crois
croassements
de ténèbres
en plus
des eaux
delà
de l'autre
en aile
d'os
des failles
ne dit rien
qu'emporte
ton tombeau
vidé
des courtes pailles
à ton tour
sans main
tenant
pareil et pas
homme
à la mesure
de ta prétention
ton orgueil
parasitaire
d'en somme
et d'ainsi
soit-il
Vent
de bon
devant
la poésie
baille aussi
entraillent
et s'éteint
elle aussi
''...Tout est trop
beau pour être
vu...'' *
Des échancrures
qui sait
de main qui
demain
referas
le coeur
au sien
et devenir
l'autre
et puis le
pas pareil
le pas
un homme
qu'un rêveur
éveillé
d'endormis
en pas tranquille
De là
qu'on poste
quadrille
aux grilles
d'abeilles
d'outardes
en février
Un mixe
égaré
en son conte
au noir
des peurs
du nombré
d'apocalypse
Ne pas y être
d'ayant vu
Tas de
MORTS
disponibles
Saïs
4 pattes
en l'air
tremblante
au début
et en partant
Solide
des rives
sans trottoirs
des prés
présages
d'Ailleurs
ICI MÊME
le même coeur
en milles
manières
juste
et vrai
Et quoi
sans y être
LÀ
en ce tombeau
de lumière
Cette chose
la vie
quoi?
Paradis
SEUL
sans
attendre
l'éternité
de ce côté
de l'insignifiance
Nature
natures
télés
guidés
comme toujours
vers l'abysse
rêvé
Jonesthown
de la pâte
à modeler
l'assis
du derrière
chez-nous
au cimetière
des sans maux
pour finir
au compostage
silencieux
de toutes raisons
d'être ou pas
Et chutttt....
un crisse de chute
sans parachute
Boom
Des os à gruger
coincés
au Camp
...
RIEN
c'est
TOUT
et c'est
bien assez
du néant
pour un né
en la nuit
de lui
le Même
UN
des uns
'' Le néant
n'à point de centre,
et ses limites
son le néant'' **
D'où
et quoi que qui
quo cul
chantant
le dernier
en
SEUL
SILENCE
Du trou
au coup
accoudé
à la fenêtre
des passants
passent
ne repasseront
pas
En fin
depuis dès le début
pas de copies
aplaties
comprendre
que ce qui
est
EST
en
TOUT
rivé
de LUMIÈRE
en phase
terminale
Demain
la NUIT
revient
sortie
en fait de main
tenir
Défixant
l'ennuis
du jour
malgré
TOUT
mise bas
du même
mimant
le UN
des uns
au retour
éternel
du revenir
au-même
niant
le bout du bout
à
TOUT
au cul
d'entourloupes
massifiés
se fiant
à ce qui va
s'exterminer
convaincue
que pire
est meilleur
passé date
là où
la médecine
et la mort
se rejoignent
pour la dernière
scène
Verbe
qui comprend
prenne le vent
dans l'herbe
Pas surréel
visiblement
visible
verbouillé
poussière dans l'oeil
d'une gigue
de gueux
sachant bien
l'horreur
qui échoit
en vérité
et l'art
pour mourir
de lumière
et tranquille
cela
EST
Bousquet *
Vinci **
Le fin mot
du
Silence
de dire
oser
l'inconnu
vers se taire
terre
à taire
ayant dit
un verbe
dire
un geste
peut-être
en mieux
mais encor
quand on peux
plus dire
comme au bout
des maux
ta mort
et celle-ci
de tant d'autres
aussi
des mers d'os
de larmes
Fil
fragile
des amours
interrompus
par qui que ce soit
d'injustifiable
dire
en somme
du mourir
en fait
Mais le coeur pour
sachant contre
le
TOUT
juste
vous
dire
en votre ordre
quotidien
Gueux
des
Wols
et de bien
autres choses
aux sangs chauds
et des restes
s'ourdiront
au-delà
de ta mort
Et des peurs
de pas un homme
un
SILENCE
de le dire
en corps
encor
et toujours
autrement
l'Amour
et puis
pas celui
des désirs
ni des saintetés
mais
tranquille
douleurs
aimés
Marelle
en temps
de
tous
les temps
SEUL
comme
abcdefghij
klmnopqrst
xyz
Poussières
de lumières
en perles
perdues
sur la rive
des embarquement
pour se taire
en
TOUT
de ce qui
à été
l'habit
des us et coutumes
meurtries
des peurs
responsables
de
SILENCE
Éclats de morts
en dons
et
RIEN
EST
TOUT
l'IMPOSSIBLE
LÀ
sans remise
possible
