12 sept. 2021

De L'Autre Côté

 


Prison
cents portes
et sans sorties
tous ceux
qui des morts
restés 
las d'attendre
QUOI?
De la lumière
quelque
chose
ATTEND
et prend l'envol
d'en 
FIN
des rires
exaucés
Qu'est-ce que
tu crois
les oiseaux
de Saint-François
s'assemblent
et signent
l'espace
épiphanique
du jouir
en pleine nuit
du jour
qu'il fait
d'ÊTRE
de dire
aux oreilles
cassées
des bruissances
la folle 
envie
de vivre
entre les nids
de Vincent
et la vigie
d'Abraham
ce plus
 de lumière
encor
entrouvre 
ce qui 
se présente
main tenant
L'Oasis
infortuné
d'inutile
présence



Des froides
années
aux chaudes
amours
graciés 
de l'autre bord
perdus 
d'intransigeantes
beautés 
de fleurs bleus
cachées 
sous les décombres
d'ignorances
aux plaintes
infantes
Et bien
de ce côté
le soloeil
éclatant
de la
 nuit noire
profonde
des enfants
aux cheveux 
gris
 blanchies
des nuages
apaisés
d'orages
apprivoisés
avant le long
sommeil
du bonheur




Outre
à larmes
chuintant
la chouette
en la noirceur
profonde
 novalienne
douce
apaisée
de la bonne
tempête
des verts laines
chaudes
des prés 
nouveaux
âme(s)
seul à seuls
juste
et pour nous
sans eux
la horde
des fossoyeurs
de l'Amour






Après... . La Fin


TOUT
donne à rire!
Dedans
 les pâquerettes
vite dehors
s'en éloigner
et de là
aussi
n'y point rester
Que de la laideur
en boîte
et des prétentions
pétants 
 bretelles
 d'au bout
la respiration
sifflante
compostant
des râles
et des étoiles
sans fins
au confins
perdus
signant le temps
de cendres
et poussières
Et cela consumé
écrire
ici
 JUSTE ICI
aux froides nuits 
de l'automne
des souvenances
la mère
la main
à la mer
RIEN
apostat
et du temps rêvé
à se dire
que tout s'en va
et
 qu'os chair esprit
ensemble
capté
pour un dessin
une proématique
de Seul à seul
entre-nous
(ses seuls)
se dessiner 
se dire
et
 LÀ



Se faire la part
tranquille
du rêvé
Après exaucé
entre-nous
les choisies
pour transcender
la réconciliation
sachant 
SEUL
qu'une histoire
changée
en conte
jouant un tour
aux voies
d'atrocités
d'enfers
L'embrassade
des amours
choisies
chemin faisant
ses rondes de nuits
à redire
OÙ?
Main tenant
d'abandon
au sol gisant
des morts
pour le 
Verbe
Et sur la route
les élues
tremblantes
jusqu'à la moelle
poils cheveux 
crins... 
l'architecture
d'emmurement
en larmes 
de trahisons
de meurtres
 aussi
Abattoirs
sans noms
sans lumières
affres
 dans l'assiette
des jours
TOUS
pour la
MORT
dans la mer
des yeux
à l'oreille du vent
des pleurs
à l'odeur
de l'aile
disparue
et
 TOUT
AUTOUR 
Tenace
le rêve
rêvé
QUI VIENT
EXACTEMENT
enfin.



Misères
des chéries
et coeurs moisies
des pleures
noyant
et des mémoires
passées
Vivantes
au livre des heures
sans début
sans fin
chez-nous
toujours
RIEN




L'assassin
assassiné
de respirer
Après vous
laisser devenir
le venir
au 
LIEU
de tous
les mystères
Chaque
 geste
par un petit
dessin
à dessein
d'Axe-D 'Abraham
coupable
des cris d'abattoir
en somme
par l'oiseau
massacré
des violents
d'arrachent
langues
de fourres en poches
sur bien après
l'Esprit
du 
SANS




Fête à la nuit
en plein
Jour
Des oiseaux
pleins
les misères
d'Amours
Les mêmes
en sort celé
des langues
accrochées
au ciel
de tous
 les désirs
exaucés
d'en Fin








 

L'Étrangière


...des jours
le sens
l'essence
Tantôt
l'infini
sans
 savoir
L'éternité
sans nom
retrouvé
Mais comment
en quel 
RIEN
seras 
cette 
Chose
où 
l'Oubli
s'oublieras
où 
sans
LIEU
pascalien
aller
suite à l'effroi
le transi
d'avance
 l'Abandon
 dernier
ICI
main tenant
langue
déroulée
au
VERBE
d'apparaître
des
 Disparus
d'avant
pendant
après
Spasme 
de vivre
Émile
errant
dans le 
corps
 des organes
de tout
l'enchaînement
du ciel
et de la terre
TERRE
des
Sarcasmes
mal aimée
et de la
Lumineuse
des coeurs
au 
Coeur
fugace
éternité
de tout jour
Nuit
appelant
et il vient
viendras
encor
de croyance
éperdue
du 
Conte
d'émotion
verbillant
des maux 
en sommes
de joies
 mot
dit
 la gestapos
du vivre
et du mourir
et de pour
unions
c'est le vent
poussant 
la barque
à sa terre
plate 
et ennuyante
du manque
d'il était
avait été
seras
la nommée
d'Amour
aux sèves
de la
Vie


L'Instant
à naître
de la Mort
et en fin
de tous
 les débuts
proématiques
du Sens 
vers
Nulpart
(du peuple
qui manque)
au désir
et au 
Champ
ruminant
sens 
que d'être
Le Trop
 peu
d'amplification
de l'inutile
Nature
natures
s'évanouissant
Tragique
sa part
d'existence
nommé
de l'heure
et du temps
donné
compte 
contre
conte



Suite
d'ICI
où 
d'Entre
ce qui
EST
et ne peux
avoir
été
qu'en mot
à maux
pour le faire
part
inutile
de la
BEAUTÉ
du
JOUR
amoureux
de sa
NUIT

 

10 sept. 2021

L'Inouï


De la douceur
et d'outrage
à l'outre du coeur
Que Voir
de ce qui se prend
pour le monde
Amoncellement
d'immondices
sans honte.
Le Verbe
créant décréant
comme bon l'entend
le Jeu
au gré de la fantaisie
de la Vivance
en temps
déchiré
de la courte phrase
Du sang
des chairs
de l'os
et du capital
roulant aveugle
au mur
d'une poésie
de l'âpre 
et de l'ardue
La proématique
étant
le délais
( last call)
accordé
avant
le grand
brassage
des éléments
pour un triage
d'Offrande
à la terre 
(qui à besoin
 de son sang)
Pas de guerre
une douche
en douceur
climatique
venue des temps jadis
et pour en finir
avec la traite
des corps
d'entre les corps



De la proématique
par pour tenir
vivant
devant
l'IMPOSSIBLE
qui force
le teneur
du Désastre
à attendre
un peu
un 
TOUT
petit peu
en corps
L'incorrigible
teneur
Nature
natures
(seul forme
de cancer
dans l'univers)
pousse
l'Esprit
à l'effroyable
sévérité
 de sa sentence 
devant 
la douleur
de la
 Beauté
d'Amour
et d'eau fraîche



Du résiduel
de la misérable
nature des choses
en fin
et des évènements
funestes
et puis toujours
l'idioties
des apparences
Au début
le ciel
gardait
éloigné
les astres
des confins
sa légèreté
faisait 
l'éviter
les pierres
s'envoler
les âmes
joyeuses
des élus
 splendides
et pleins
de larmes
dans des bras
avenants
 d'accueil
et de bonté



De la mort
morte
et de l'éternité
qui ne concerne
que le sang 
des veines
Troupeau
de chairs tremblantes
à l'assiette
des prétendants 
UN 
des uns
Le voici
ayant capitulé
tombant
évanouie
en l'indiscernable
torture
d'ignorance
retrouvé
Sa nuit 
sans nom
Demain
tranquille
entre-nous
par chant
d'Amour
le Jour
infini
(nous monteras
dans l'âme)
et de mémoire
les chants
d'honneurs
encerclerons
l'égarement
des coeurs


À toutes heures
et à chaque instant
figé
d'inconnaissance
Incertain
Passage
sans réponse
 inutilement
torturé
de ce qui se pose
défigure
la Présence
de ce qui 
EST
seras 
à été
Divine
et indiscernable
Amour