22 nov. 2019

Venal Et Séquentielle


Treillis 
Pour 
Veuve Noire


...'Puis terre et mer
conjuguèrent
leurs appels
en doux remous
d'amour/une jeune
étoile apparut
dans le halo d'échos
sur la peau vieillie
des saisons veuves...'*

Des lunes
d'imagination
pour le retour
à Itaque 
du fleuve 
à la mer rouge
Si ce n'est l'étrange
joie de lumière
du nord juste 
et SEUL entre nous
en des oiseaux
qui se protègent
de la glaciale
ce ne serait là
qu'un vaste chant
de larmes qu'émet
la dévoreuse
de sang chaud
corsetée 
de breloques
et cadeaux
de la vie bébelle
entre ses cuisses
pour cette remise
des partances
en la nuit abyssale
de toutes les morts
de voiles déchirées
de leurs aurores
injustes de coeur 
sans jouvence
des Gabrielle
à parfum
sans résurrection
des pestiférés
Mourir en FIN
ta fleur de printemps
ayant de mémoire
bien vue...la rose
l'épine...
mais crucifiant
au col l'épi émondé
en sa flamme
d'amour vrai
veines fendues
des cadavres anciens
qui exultent
en corps la marche
du tombe haut
à la faim dévorante
de chairs tremblantes
du désir pervers
de disparaître

FIN

Cercl'oeil
un pays d'amour
à chaque vague
des sels saupoudrés
de souvenirs
pour les longues nuits
à rêver de nos amours
Il n'y à que ça
allongé d'un petit dessin
à dessein d'éternité
ancestrale
Tantôt reprendre
ces petits morceaux
de sang sure
entre nos pattes
entrecroisées
d'orgies ces sales
petits secrets
qui font la vie dure
aux créations pures
des mains propres
écrivant en spermes
la plûme dans l'encrier
l'en faire
de l'éternel retour
du cerveau créé
pour ce servir
de lui le même
et ce jouer des tours
tentant la grande
diversion
pour éviter ce qu'il
ne peux éviter
lui le MÊME
UN des uns
Ceci est une pipe
prose proématique
tu voie flotter
les mots pierres
ou encor le pire
ce saut où les anges
s'écrasent
avant le devenir
éternel dans le dos
d'un conte
d'effroi à ne pas croire
parce que vrai
et permette
à l'imaginaire
de raconter
ces sornettes

C'est repartit
quoi?
Hors la sortie
à faire voir
passant
la tête toute faite
l'amener
LÀ ICI MÊME
par un petit dessin
à ce qui EST
Où d'Où verrous
qui que quoi LÀ
...et puis...
vais me coucher
et de mises errantes
obéir au corps fatigué
et là du repos
la mer avec Saïs
jusqu'à l'Oeuf
des mares...
Comme ceci
Du barbo composté
du mourir d'être...
vous savez...
transmuté loin
en de vagues
vapeurs d'eau salée
qu'accrochent
des vents formant
des nuages
d'infinis tristesses

FIN

C'est quand ciel
d'hiver
sous les tropiques
palpitantes du coeur
Walser la vaisselles
essuyées en quelques
microgrammes
petit dessin du frère
sur la neige des pas
un prince ferme
ses yeux du dehors
la horde aux grappins
Là vers une série
de petits tableautins
de mer à boire
genre pas maniéré
mais genragé
du toujours pareil
jamais pareil
rien ne se perd rien
RIEN
De là les ribambelles
de tout ces mots
qui cries ça suffit
et c'est bien assez
en cette masse
de fracas tracas
Ici des milliards
de soleils se sont
éteints...
Là...

FIN

Haïr par le mal
déjà fait
alors et bien
le contraire
un tout petit oiseau
plus haut
que gros cailloux
et l'air le grand air
à son gré
le temps libre d'aimer

Très tard
le temps n'est plus
éternellement
pas LÀ

Tout perdu
tout retrouvé
perdu retrouvé
que des trouvailles
Perfection
du monde
imperfection
perception
conception
trafiques
d'influences

La pomme
use l'Adam
tellement
crÈve en meurt
7 pommes
et une 8 ièmes
pour la Sainte-Victoire

Aux faits
des imbéciles
marchandes des pertes
de ressentiments
contre de la vrai vie
qui est ailleurs
bien entendue

Voilà la mer
des nuages
David Friedrich
un conte celui-là
en séquences
un rêve douloureux
pieux dans le coeur
accident d'autos
d'éclair...
Cancer cela plutôt
que ceci la Mort
L'inverse...La Mort
la même.

Des chéries
d'autres
grains de sables
au désert
de Solitude
oasis mirages
illusions...
Cela...qui Est
De l'autre côté-ici
à voir

Le réel et son trouble
la mer et perd
la maladie la mort
Aimer a ce point

Entre deux morts
2 planches
voir exactement
où tu EST

Impossible
cela EST
Suspendu
à l'abysse
séché
par le soleil
Fait Voir

Où et c'est quoi
ce petit moment
lucide...
pas brillant
en sa nuit morte
de ce savoir là
en bien ou en mal
...Petit dessin
Seul à seul
entre nous si seul

Ce bruit
qui va trouver
sa fin...
la Mort ayant encore
beaucoup d'avenir

Survivre
à cette Chose
Nature natures
comme à d'autres
des mises en formes
à l'oeuvre

Sur le guet
en bout de piste
couloir des moins
prometteur
...sur le pont de mémoire
ancestral...
sur socle et poussières
et RIEN

Enfin plusieurs
à la maison
il y à longtemps
qu'elle n'avait pas
été aussi habitée
que maintenant
qu'elle est seule

Hier ma chérie
en bas rouges
m'accompagna
jusqu'au fleuve
de la nous marchèrent
vers la mer
que des mers vieilles...
Il n'y à pas de bonnes
manières de tout quitter
Jamais la lâcheté
ne seras la bonne


Langevin *




21 nov. 2019

L'Invisible Incertain


Et Va Nuit


Légère
jolie
tu voles
t'envoles
encor
en corps
juste
rêve
rêvé
...Ombre
passant là
réalisée
plage
grève
des amarres
en lui d'aile
fusionnant
le ciel de nos
esprits
amusés
des neiges
poudrant
l'enfance
jouant a-blanc
leçon d'oiseaux
élévation...ICI
MÊME...
'La réalité
est dabord
une chose lointaine,
et qui ne s'approche,
avec une infinie lenteur,
que de ceux
qui ont la patience' *
Pas ne peut dire
tremble
solitude
de larmes
pas du TOUT
Des fuites
distractions
tonnes d'ennuis
détonnent
tout à côté
de la CHOSE
mais l'Aile
s'élance ses vents
de très près
embrassent
repart le coeur
à sa répétition
d'apesanteur
Main tenant
pas question
pas de quoi
de pourquoi
d'à quoi
noui âmouir
Particules
de poussières
à rire et à danser
des couleurs
à sortir du calciné
d'invisible incertain
Sablier des déluges
fleuve mer rampant
des falaises en cailloux
et sablier des fins
aux fragiles
répétitions
de coquilles huîtres
vicieuses
à la culotte d'Hélène
pas loin le Courbet
du début...
Conte sauvage
chiens mordus
par des loups
inapprivoisables
festin de mémoires
ensevelies
des souillures
de madame ruse
le doigt à la vulve
de ton oeil
qu'apaise la grâce
fusionnant cultures
métissées
aux dos courbés
d'attentes
d'arrières bouches
gémissantes coït
repris repris encor
repris de rires
malheureux
pour 0 sous zéro
de jamais plus
que  braise
à vestige
vertiges de travers
cassés de vagues
vertes d'écumes
à la gueule de Nature
Allons...alors
 art que sers tu?
Sinon OUI
Tu vois...
si oui tu vois NON
du figurer formant
là des brèches
à paquerette
là des pointures
tapageant de pas radis
racines de silences
créant le . la ______ infinie (8)
en vain tout ça
maux à mots
cela qui est des pommes
aux chairs piégées
du pire béni ensuite
d'oubli de père pète
répète le va et vient
de la Chose aveugle
en UN des uns
Mort morte de morts
mordant dans l'Adam
des maux à mot
concuspiscence
jenous vous tu
Où cela a t-il lieu
c'est vous jenous
du UN des uns
Nature natures
et de l'autre côté
des fous rires...
après le suicide
des anges...
la dévoreuse
d'ossuaires
son corps trop tard...
Houhouoù...
boue bout
au boute de tout
l'instable retraite
assassine
et sale affraire
du dégoût de soi
en son déni
de mort à crédit
par des touches
un peu partout
imbéciles
et suicidaires
Pas de bûches
dans le feu des en faires
L'autre dent elle
sur la pointe
la jambe en l'air
odeur de Camp
triangulé...Voilà
la mise au tombeau
du monde infécondé
d'abandon au fond
d'un compte volé
par prédation
de chairs moisies
anthropophage
enterrement
de la dame
du diable au corps
recyclant sous le soleil
les misérables
orifices de sa peau
pénétrée de l'éternel
va et vient
du festin de Bobette


Rilke*



19 nov. 2019

Y Être


Dessein De Main

Doigts d'usures
d'us creusant
l'emprise
dans l'air
le vent 
le rêve
tenant 
la voie
ardue
celle
du
a
Au commencement
était ceci
Il était avait été
sera le verbe
ou bien le chaos
schisme scorie
la foire le cirque
le spectraque
d'une Disparition
tel que...le dernier
mot...outre crevé
des mers déluges
Rêve rêvé
rêvant et puis
le fond du puit
repris l'Attente
seul comme SEUL
au noir profond
des goudrons
compostés des morts
Le reste...traces vents
soleils...
Là Paris
tant désiré
la chambre
de Marcel
lit tout blanc
un juif
régnant
la fontaine
d'exil
infini
lui
ou
A

De quoi Être
à quoi
signant ceci
invisible
à jamais plus
diantre fin
Du hublot
des nuages
...des corps
en fuite
emportés
de se survivre
cadavres
sous les crocs
de temps mort
...
Encor...
te voilà
tu sentais
la voie
lactée
marchais
LÀ sur l'eau
tes cheveux
d'algues
impromtues
LÀ ICI MÊME
tout en oeuvre
chemin à main
tenant la fugue
en voltige
et folle adresse
ciblant le parfait
RIEN

+ fort
tu y vas
appelé
envoûté
t'obéis
à qui
tu y vas
ensorcelé
à l'os
cadavre
pas exquis
néant
tu y vas
poupée
gonflée
crevée
de signes
en croix
au diable
tu y vas
où des rats
d'égouts
il y a
tu vas
vas...




12 nov. 2019

Figures


De Hors
D'Oeuvres

Des étoles
cherchant le i
brillent 
par leur absence
Joplin
des boucanes
nerveuses
non...+
Chinchilla 
des manges
têtes en mateaux
de la cité
à poil guidoune
sans fusion
Étoiles donc
avec le I
tenant tête au ciel
tombant cauchemar
Albrecht...
Cenci en cul
à sac et à sang
blanchiment
de boniments
alors des tueurs
sur la route
des enfants d'art
sous les sous
de madame
duchesse
de mon derrière
chez-nous
y a la fin over dead
Des sentiers
sans déroute
infinis résidus
d'univers vers
des symbioses
pas pour tous
tas entassés de petits
pets de gaz
carburant proématique
Porte d'en faire
des formes
à tatawinneux
laissés au seuil
kafkaïens
du bonoeil
Danse chérie danse
entre prend le saut
Ô heure venue
LÀ ICI MÊME
tête pas d'eux
les chiffrés
les pas de pas
Alors (Figure
Toi Mon Amour)
dessine ton coeur
à TOUT vent
tient le pieux
dans l'aile
de bourrasque
largue de + haut
encor résiste
à l'an pire
enmieute au lieu
d'enmieuter
prends le RIEN

Y a il y a
y aura
des couleurs
de lignes
bariolées
de formes
à tenter
il y a
ton coeur
limite
d'Amour
Y a ce château
d'Abandon
derrière
les os glacés
de la ruse
ensevelie
ravagée
d'elle même
juge et partie
y a eu suite
à il y a eu
Amour chérie
en IL Y A
des semailles
invisibles
là où il y a
...

de RIEN...
allons
ce quelque chose
mais quoi...
Ceci air a-blanc
des poussières
en socle d'attentes
vents au vol
attrapamour
seul en sol
si do ré
sous tes pas
pépites frileuses
de tes maîtres anciens
'L'art reste misérable
chez un peuple imbécile' *
Le va et vient
radote des choses
divaguant tu passes
le diable croyant
à genoux supplie
d'en mettre d'en remettre
de se mettre encor
la Joconde
moustache ou pas
entre l'étau
le moine pogné
la flye ouverte
prêt à perdre
sa verge au feu
du diable de Gogol
que raconte
ces vagabondages
verbales
Un nez gros orteil
un doigt le manteau
de Matisse
la palette de Woo-Ki
les lunettes
dans la vie d'ange
la poudre d'escampette
Et cri écrit écrire...
où d'où vers où
Verrous...

Comtesse princesse
duchesse...
Un doigt à l'anneau
solaire du divin
maquis tenant
l'affraire au brun
d'un tableau de Miro
de Masson massant
vulgaire la vulve
tout est visage
terre mère mater
or gisant geyser
d'à peu près l'ensemble
du comte d'Orgel
quelques sous
de son filleul
et la démence
s'enflamme brûle
madame mort
l'emporte vers
c'était TOUT
sa fin à elle

Tantôt fixé
créé ou né en
barque on y est
au vent sortant
des masses pas là
agrippées....
humant l'air
sauvage encor
du don qui vient
petite lumière
de Chardin
esprit pris épris
passé outre
aux diableries

RIEN A DIRE



De tenant
lasse vaincu
de toujours
mort en autant
de fois
que de un du UN
et lui le qui que quoi
que qui est-ce
après tout
ceci de cela
des dames
de Roberval
régnantes
dans la cuisine
a couteau
d'enfants faisandés
de fait dodo
ou encor
géométrie
résiduelle
de bois de scierie
tranquillisant
l'envie de bon dieu
Oreille écoute
le bruit des feuilles
palpitantes
de l'appel des forêts
de la noirceur
d'ensevelies
sous racines
des mers mortes
rougies des sacrifices
Il y en aura d'autres
des disparus
et des agonisants
pour combien
après le triage
des trois 3 triangles
...Ce que cela porte
d'effrois froids
de cadavres
raideurs des membres
les yeux fixés
de dehors à jamais plus
le reste c'est tout
cela qui reste...
Ou bien ou mal
ni bien ni mal
enfin bref le RIEN

Cache ton dieu
entre tes jambes
la tête bien coincée
dans les affaires
de la vie courante
à son dernier sursaut
encor laisser
grignoter la dévoreuse
pendant que suspendu
au martyre tu tombes
dans la nuit éternelle
de la sans mémoire
ton bien chiffonné
d'oubli de ce qui a été
la fortune de prédation
...
Alors écrire pour le RIEN
errance interminable
chaise musicale
air joué par Paganini
technicalement
du séchoir à cheveux
sur manequin
de Ceronetti
et des vierges folles
de Vivaldi
des neiges des neiges
par des voies
d'aveuglement
pas vivant pour 5 cents
Où suis-je
jejeje...????
De vous à moi
JE vous à vous
des choses pour SEUL
JEU de mort certaine
jevoustu...tulevous
levousjevous en prix
sur la place
du spectraque
des one mens traques
sur un réel battement
d'aile chérie LÀ
assurément
RIEN SI SI sisisi
tenant y tenant
plus que TOUT
inutilement LÀ
...


Didérot *