28 janv. 2019

Socle Et Poussières


À Paul 
la peinture


Triangulé
de recul
au fond
du con
tenant 
des mers
en conte
échos
du UN des uns
le début 
d'il était une fois
foi foie 
et l'organe 
du partir
eau sel espèces
de chasse
à histoire de dire
créant créé création
de grain à graine
à pollen à gangrène
égrenant traçant
la voie criant
dans le désert
de l'Oeuvre
contre Nature natures
se baignant
dans la couleur des rêves
Rêve???
Non LÀ dessinant
peignant sculptant
ou cordant du brin de scie     
débossant des vitres
nettoyant des crachoirs
avec des pailles
encor sur la montagne
de vérité en bicycle
place de l'étoile
brillant dans le noir
en plein jour
la Beauté sauve encor
de son tri d'Amour
l'esprit couchant
en son deuil gardant
au bord le poète
fou de monde
y buvant le vivre
de la mort
là en cri blanc d'effroi
lui donnant maux
de le dire jouissant
d'y être devenue
le LÀ ICI MÊME
Proue est-ce enfin
la terre promise?
L'effleurement
est l'indice inaltérable
cela arrive...

Tout doux...doux
tout doux
la loi des cents mrcx
et l'organisation
de l'organe parti pris
exténué du Dieu
devenu poète
au bout des doigts
tombant raide mort
pendu à la bouche
du goulot avaleur
de tout ce qui passe
aux acides de la soupe
spectrale
Doux doux...
ceci n'est pas l'éternité
mais l'éther nuitée
à l'aube des berges
nouvelles à l'instinct
sans l'explication
mortelle de la MORT
éternelle coulée
du bien du mal
dans le moule de l'art
BEAUTÉ POINT
FINAL





Turbide


Gobe Souches


Suite en rouge
pour deux lignes
seules posées
sur la vibrante
de cela qui EST
resserrée cadrée
espérée venue
s'éternisant
de RIRE aux anges

Suite rougie
en langues de feux
d'innocentes naïvetés
lumineuses mises à mal
par la nuit des temps
qui coure blanchit
des mort-nés dès le début
au passage du jour
dévorant dévoré
jungle guerre enfer
Condamné au maquis
d'art en pure perte
cendré d'orages
Le silence
de l'univers s'entend

Suite rougeâtre
au soleil d'effroi
vitrifié désert
froidures pourries
des mers
ciel contrôlant
l'air du temps
des gestes inutiles
énergies mécaniques
brasages monétaires
ensevelissement
de chairs et d'os
dissoutes
pétroglyphes
au désert des vents
brouillards...
Et des lichens
et et etc...Forêts
des uns de UN
et encor en corps
en sons et couleurs
formes rythmes
de l'oeil d'instinct
de passe...
Passerelle
dentelle docteur...
en voyage à bout
de souffle en Dieu d'art
De cela la nuit
des noirs
bien vue
force l'avant
en poussière
de tête forte
beauté singulière
de vérité bien sentie
du noir aux infimes
redressements
monde
bien vu pas dit
pas à dire
Un beau Silence
de peinture en vérité
petites sorties de tombeau
au réveil des oiseaux
illuminant l'indice
pictoréchos épongeant
l'éprit du OUI VOIR
des têtes aux pieds
ce LÀ ICI MÊME

Part de RIEN
que cela tienne
en cumul de joies
pour solos
en si seul si dé ré
d'y voir le là
sans solde du monde
poussières devant...
et tant yeux
comme tant firent
pour fa...
Clé aux signes
peindre sculpter
dessiner...shutttt.

Air brumes bruines
brouillards ruines
criant l'échoueries
de bon art
armoire peinte
de sang séché
du boeuf écorché
toujours le même
Jour froid rafale
de neige turbide
et puis cerisier
Marthe au bain
entourée d'assassins
sociétaires a musés
monnayant
sous le jupon le Vrai
en peinture
pour la petite mort
du peintre
par une journée
brumeuse humide
L'important tu voies
tu peins...
Ici des fêtes
pour les yeux





25 janv. 2019

Le Rut Des Étoiles


 Pour Voir
en sortir


Maîtres étoilés
du tout trié
de l'univers
monde magma
refroidi
au vent d'art
île brûlant
mains et tête
pour une assise
fragile et frêle
et érection
céleste de l'oeuvre
Balzac de Rodin
Stravinsky
en sacre du printemps
enfin sur le mont-chauve
Modeste
et blanc sur blanc
Kasimir
Et feuille blanche
à reprendre
depuis la fin des temps
Petites musiques
dessins petits poèmes
quelques proématiques
de feu cela a été
mis en demeure de lieu
d'Art fortifiant
le fleuve Alpha
vers l'embellie
d'amour et de beauté
par l'attraper au vol
de ce qui monte et descend
en la grande digestion
de l'éternelle création
par l'esprit de cela qui EST
d'OÙ OÙ vers OÙ?

Îles
Lumières
rêves
vent à moulin
a part a dit
en sol do ré
du 4 huit
quatre o zéro
échec ou pat       
mètre en marge
jouant d'obéir
aux modus operandis
d'effets mers vaguant
distraites aux rives
des naissances
appâtées d'épaves
pourries descendant
en cendres au-dessous
des squelettes
de la vérité
des maîtres mots
triant la lumière
éclairant le parchemin
de la Vraie Vie
d'ICI l'EXIL
éternel ancien
de l'avant qui ne viendra
pas au dernier temps
des jours comptés
Enfin quel ennui
cette mainmise
sur la redondance
spermatique suivant
la sépulture du monde
technologique
construite avec art
par l'adieu des maîtres
à ce tyran UN des uns
terminant Machin
machines...
Distance
d'en avant
accélérant
sa chute
terminant
la réalité
en rêvant
d'une suite
éternellement
suite...
Mais la vérité
a mille
façons
de se dire
incernable
infiniment
fuyante
invisible
visible
là comptant
concepts
puis là percepts
encor antithèse
RIEN
traînant
dedans dehors
hors l'étincelle
pouf funèbre
du big bang
pétarade
de mouches
à feu
un RIEN
dessiné RÉEL
infime cela
cadrant le où
d'où vers où
ICI MÊME
s'éteignant après
la mise bas
du tableau
maintenant
demain à mains
tenant lieu
de point
sans appui
créant l'insaisissable
splendeur
paradoxale
contradictoire
cela VU D'ICI
faisant signe
de silence
en forme
de maintenance
d'un moment
sous l'éteignoir
des mots à maux
piégeant enfermant
le mort en sa disparition
bénie de Dieu
blanc bonnet
bonnet blanc
de Groucho Marx
Marx Groucho
Des grappes
agrippées
de vignes en vignes
de vins en vain
d'ivresse atomique
silhouettée
...etc. etc.
Sans arrêt
en continue
roue étourdie
spirale maelström
sifflant l'hymne
de ça parle au diable
et ça s'habitue à tout
...ayant connu l'attente
de quelque chose
depuis le début du monde
Alors ce vide à combler
arrivant à point nommé
techniquement
d'ordonnateur
à ordinateur
de guette ta peau
à Gestapo
de la somme au total
à totalitaire
Voici le dernier maux
du mot de la fin

Ceci dire ne rien dire
...insignifiance
à grappin de bon Dieu
tombe haut de têtes aux murs
murmurant la sale affraire
d'une mise au tombeau
de cendres et poussières
Et bien... Lumière étoilée
au coeur de l'admirer
grandeur assourdissante
du s'olloeil éponge
dans le cercoeil de la nuit
seul en d'autres seuls
intemporels ICI MÊME
sous la clarté du vrai et du faux
en crie à laisser mordre
le vent de l'histoire
crever dans la tempête
bombardé d'étêtés
brevetés de la guerre
des jours subjugués
os assis de mots d'ordre...
aux révoltes révolues
d'anticipations
d'éternel retour
masturbateur du Tyran
la queue du monde

Coupons allons
posthume au rut
des étoiles
en l'ICI tranquille
vers l'Ailleurs LÀ
campé dès le début
sur la rive des partances
en vol de nuit
des mémoires ancestrales
tombant montant
au gré de l'air des astres
cartographiant
l'impasse des guillotinés
des métros jets hélicos
déportés des molécules
en mots à maux
Partons la poubelle
de l'univers est pleine
fin prête à trépasser
et bien encor ceci;
L'Infini ICI
le temps d'y mourir
d'ennuis...
Époque civilisation
pour jouir de RIRE
dans la conscience
inconsciente
de ne pas mourir
pour RIEN
D'un camp l'autre
l'attente de la mort
est toujours celle
du condamné
au CAMP
du début et de la fin
de ce monde





L'Art Main Tenant


Rouge Errant


L'air errant
de rumeurs
scories
d'anges et d'L
pour Nerval
de sang aussi
union du ciel
et de l'enfer
Blake ou Dante
larmes et armes
indicible lieu
de mouvance
en Guerre
au noir dessein
plein d'ignorances
...
Petit perdant
perdu perdurant
au lieu d'effrois
de froides
présences
Infinie naïveté
de l'Art de dire
piégé d'usages
circonscrit
d'idéologies
bric-a-brac
grappins codés
dés pipés pièges
à têtes mercantiles
comptables
Pas de glossolalies
langues de feux
ni dans le vinaigre
Signes de mains
de bras de corps
pas d'organes
de parti pris
gestes collés
à sa vérité de RIEN
infini de vent
et c'est partie
Webern partition
champ de blé
aux corbeaux
sur accord de la fin
pour clé des chants
piano and cello op 11
Banalité du génie
Silence au Camp
du solfège

Le Réel passe
pense ou pas
filant l'infini
arrêt de mort
de la MORT
cristal  gaz
démembrée
innommable
éternité en reste
Demeure
l'impensable
absolue
l'abandon
de l'abandon
même...

Où garroché
dans la fosse
de lumière
où Là la nuit
millénaire
en plein jour
fonce à sa fin
Feu TOUT
feu l'Amour
feu les larmes
mémoire
musique
danse joie
feu feu feu
cendres
sur les tortures
et les horreurs
du UN des uns
à l'arrêt de sa fin
à la mort
de sa Mort

SEUL tableau
avant pendant après
signant sa présence
à vide à RIEN
redondant revenant
tenant main tenant
l'attente l'éclosion
des mots des maux
bouquet de larmes
à la mer...
Non enfin...
cela arrive
enlevé...
encor retour encore
en corps...
envol encor
perdurant dans la perte
pour RIEN
et TOUT arrive LÀ
en corps
plus c'est RIEN
plus ça monte...
de la tombe
élévation des bruines
délicates et douces
des notes portant
l'air d'aller au-delà
des vents bourrasques
tempêtes...transmutés
en de tout petits amas
de dessins répétitifs
revoyant la grotesque
et prétentieuse histoire
captée fixée épinglée
en flagrant délit
de perdition massive
pour le conte
dès le début du monde
du pénis inversé en vagin
et vice vers ça...
en dissout zéro
des natures Nature
Perdition dans l'étant 
conscience du monde
summum
du LÀ ICI MÊME