19 nov. 2018

Qui Sait


À Tue Tête
(champ de silence)


Ne pas
lieu
qui sait
des fois
RIRE
et le coeur

solide
amoureux
tes mains
qui sait
qui sait
jouant
le disparu
Scarlatti
danse
Degas
la petite
de bronze
et de toile
bruines
et poils
de misères
trappe
trappe
trappe
piste
pisse
attrape
la chaude
à piège
le sein piège
à laid
allaitait
le saint-siège
d'où vers où
où ça sent
cent vingt
jours
et du coup
Sarah débande
voyant le grotesque
juste avant
l'effroi de glace
et des rats
L'infime
éphémère
terminant
endormie
le roi
c'est finie
le conte y est
dernier mot
...Va falloir
sauver le chat
de la langue
autrement dit
étêté
Reprenons
laissant filer
le diktat
du UN des uns
LÀ alors
comprendre
le SILENCE
de la musique
des faires
Chaperon rouge
de la mer terre
taisant en dix ans
quand c'est terminé
en coup de vent
le Grand RIRE
revient
passé le Camp
des entrailles et bénies
perce Pierre
et casse cailloux
Air aéré
tenant l'éloigner
loin loin loin
du gavage
du même crachat
merde appelé ça
comme vous voudrez
Y a-t-il déjà eu
quelque chose
avant y a-t-il?
Allons
jouons perdu
panique
tremblement
SEUL à l'os
LA MORT
VÉRITÉ
en fable à 9
oeufs
cassant de l'homme
où tout se passe
très vite
le mal étant infini
bien rare
le bien compris
de la raison
de la déraison
s'emboucanant
de saumon d'élevage
mao monétaire
pour beagle jappant
à l'étoile du nord
source infini
du règne invisible
des mord poussières
aux mangeoires
de tous les mots
Peau aussi poésie
science du savoir
jouer dans l'île
l'enfance abandonnée
aux monstres sans
cent têtes
en tour loupant
spirale moebius
retour...




À Voir
À Faire
(pour voix céleste)


Au début l'erreur
l'horreur l'errance
à la suite
vient des pans entiers
de qu'est-ce que
et de qui sait...
mais si...
À la ligne fine
des débuts
voilà ceci
qui comment
et a quoi rime
qui va dans les pas
de Walser
microgrammes
de blanc noirci
infime chemin
à jouer ne plus
écrire en forme
de mort tas d'ailes
main tenant
le bout gelé
des extrêmes
Grigris griseries
des tables du Camp
tout doux se mentent
à la peine
Nulle-Part ici
partout tu vois
tu sais t'as su
et confirmes
tu savais
...
l'effondrement
de derrière
de tous bords
la Bibitte
vit de voir
ce qui en UN des uns
s'Anthropophage
régurgite la poésie
cadrant cet artifice
du donnant donné
don né pour le jardin
vers les mises bas
des trous
trouant la peau
acte proématique
(prose poème matique)
unis vers
le LÀ ICI...Nulle-Part
en Misère de tout TOUT...
Contradictions
relativisant
en tout s'annulent
...petits dessins
pour tenir
Au cercueil
t'entend
et c'est ce là
des larmes
...
C'est passé
tout est passé
terminé...
À reprendre
fini...
Du Silence
à l'Émotion
d'Amouir
à amour
reçu donnant
composant
d'antérieur
au futur
cette fable vraie
qui sait...
Mais si on voit
sur le linceul
la ligne grise
qui signe outrage
ce qui Est
Peaux des morts
mots des cris
de bouches sangs
mains d'os agrippées
tombales
Entendez-vous
ces manières
de dire d'entendre
de comprendre
de faire d'aller
SEUL
êtes-vous là...
MULTIPLES
êtes-vous là?
Qui sait mais si
...le conte y Est
colère et sang mêlé
des êtres de la mère
ROUGE





8 nov. 2018

Échec Et Pire


Sortie 
D'Entrée


L'Abat du soir
sur toile
d'art rayée
du jour
en poésie
de lumière
et des mots
songes 
d'oasis
de langues
roulées
à croire
on the stage
en sang
de betteraves
suintant
du théâtre
histoire
de tuer
les bruits
distordus
de l'Enfer
du vrai
redevable
du ficeler
sans RIRE
Ô...En FIN VOIR
de haut à partir
du très bas
De couleurs
à faire refaire
en corps
et sur le carreau
de grisaille
tenir le pourquoi
des yeux
attrapant
pour le conte
de l'au-delà
de l'ennui
retenant
le plaisir
du vivre
à débloquer
la clef de voûte
étincelle
du cerveau
dans l'oeil
d'un conte
à labourer
en dit est-ce et ré
ou en corps
effleurer
peaux de fruits
flétries
d'ignorances
jusqu'à la moelle
où ça sent l'être 
c'est caca....
le mot mots
pas pas tous
peut-être...
à l'angle de la mort
en plein noir
oisillon foutu
ICI c'est de plus en plus
certain tu meurs
au mieux t'es jamais né
Tu racontes
et les motifs
sont tous de redites
ou d'inutiles glouglous
capitalisés
par la MORT
ses acolytes informés
d'ADN de la disquette
du pogrom Camp
de la grande avaleuse
...
Fais du vent
devant la Vérité
déguises-toi
en courant d'air
l'évanoui règne
Petit dessin...
pour l'invisible
là où toutes
promesses tombent
De vrais oiseaux
tu vois...
Aussi SEUL
qu'il soit
au fatras tourbillonnant
des codes
qui ne s'entendent plus
si peu d'éphémères
Messiean
en rouge cardinal
en des musiques
d'arcs-boutants
dédié à Saint-François
pour de drôles
de moineaux
bien après la fin du temps
Seul à la guerre du palais
de la luette aux Doges
du coup du cul
t'es mort
brassant de grosses
affaires
Il y a eu quelque chose
mais quoi?




RIEN
signifiant


Les anges
sur les fumiers
chauffaient
des musiques
pas célestes du tout
du moins pas pour tous
Enfin c'est n'importe quoi
une sale chose
Après la mère veille
l'ennui puis
le sommeil
et l'annonce
faite à la vie
l'effondrement
alchimique du verbe
des lèvres libérées
du mensonge
et de la vérité
passées outres
aux chimères
à la peau du tigre
à l'illusion illusionnée
a a ha ah...
À l'entrée sortie
de la mort a elle
Enfin qui que quoi
qui règne en roi
de lait de cocos
Verts de rouge bleu jaune
lavés délavés
des yeux 9 en X
grisailles d'Uchello
au temps rabattu
battu exterminé
en somme sous
des masses cendrées
de madame m'accoste
de cat de Russie
tu dors dévergondée
de bourre grogne
sanguines premiers
tableaux faits d'hivers
rudes de mer gelées
con cédé à la Gaîa
Pas de fa aaaa cils
dit Boby à la pointe
de son pas du tout
dévié vers (davantage
d'avantages avantagent
davantage)
"La plupart de nos ennuis
sont notre création originale"*
Bon voilà le grand bluff
de Wittgenstein
Il était une fois
n'est pas coutume
Il va en rester
quelque chose
comme un interné
débranché d'internet
réinterné en postmenteur
insensé du réel quotidien
en des pas disparus
n'ayant jamais eus de tétée
que la Nature natures
qu'en maux faits
que mots changent
en vert des lyres
...de fusion d'AMOUR
à rire pour RIEN




Valéry *



De L'Arme


Fin des Faims
poétiques


Infimes douceurs
des chances 
de-ci delà
juste à vous
innommable secret
tu vois
RIRE
"le sens poisse
à l'homme"*        
où rue et boeuf
en rut tente la joie...
En vérité
c'est lumière
fugace qui revient
au besoin
Car unit vers elle
épave choisie
"ATTENTION     
ATTEND
ALERTE
APPELLE
AVANCE
ÉCOUTE
AVANT
ÉNERVE
AVALE
ENTEND
FLOTTE"**       
Besoin de TOUT
tout tout
d'atchoum y tout
en FIN
pareille à TOUT

Le coeur
s'arrache
de la paroi
glisse tombe
n'est plus
de souffrances
racines
aux célestes
à la sévérité
du cercloeil
LÀ c'est certain
l'Art savait
encadrer
l'effroi
en nid de Vincent
saint aise...
ramassant
sensible
l'ÉMOTION
par la main
des cassés
de couleurs
d'un peintre
l'autre
tous les autres
signant la faille
de la Mort
éternelle
ICI juste cela
tournesol
iris et ses mains
dans la (figures-toi
mon amour)
et du cinglé
retenant solide
des sèmes en ciel
et C'EST TOUT
vraiment RIEN
construit d'ailes
assemblées
réanimant l'infini
passage difficile
sang sans s'en savoir
la Beauté
qui toujours échoit
échoue aussi
de redite air eau vent
sauterelle...
Désert stridence
pour hommes
et orchestre
en vent sifflant
sous les arcs-boutants
d'Ô Vert des astres
préhistoriques
Faire Voir
des attaches
aux fils à pattes
autant de libertés
que poils à peau
et c'est TOUT
En reste t'étête
créant du lest
à la folle odyssée
poétique
des condamnés
du rêve avec TOUT
du RIEN pantoute
en blocs erratiques
de nouvelles histoires
des pays d'en bas
dantesque kafkaïenne
proustienne...balzacienne
musilienne valéryenne
racontant je me moi
à te dire...
Sors-moi donc
amènes-moi
faire un tour
...Sortir
d'Où Où vers
quels nouveaux
verrous pour d'où
ou vers de terre
farine mouches
sable bois peau
mer palmier...
Alors dessine
une guillotine
déposes-y ta tête
oublie le contrat
à la vie à la mort
dépose le sot
dans le sceau
et le soleil
dans le seul oeil
ayant vu le libre
arbitre devenir
idiot par milliards
ficelles aux pattes
va dans le stellaire
de RIEN
trouve un job
un bon salaire
familièrement
la fin un destin
dès le il était une fois
LÀ To be or et déjà
voilà l'accommodation
pour un peu d'ordre
dans les plumes
du Poussin
sur Nature natures
et s'en faire
un coq au vain
des vaines de vivre
histoire de dire
que tant va la cruche
le fond du puits
fonde le fondement
de ce qui reste
après la fin...de tout
TOUT pas pour tous
à moins que ce peuple
se prenne en conte
ce qui dépend de l'art
de rats comptés
Un dessin un mot
un son vu entendu
écouté à main levé
scripter l'inouïe
s'évanouissant
dans la nuit qui tombe
sans question ni repos
Se damner Pour l'or
d'un mot d'amour Brel
fredonnant île de mots
oasis passant passer
rêver...Un plus uns
égale... 




Barthe*
Tarkos**