6 août 2018

Autrement Tri


Signes Contresignes
Et Contre-Bas


Sade les doigts
de craies d'éros
faut voir
ce que simule
l'organe
de tous les partis
retenir le couperet
d'art sur le réel
qui dit la vraie vie
celle-ci au prix
de têtes en mises
bas en sots sciés
à taire le sol
et d'y demeurer
enseveli

Endormie
à l'angle de froides
vérités
et d'inutiles facéties
(l'écriture étant
de la cochonnerie)
dit le poète (poète
en temps de détresse)
donc rêvé ou rêvant
voyant voyage
d'Ulysse
à Don Quichotte
à Beaublanc
au temps propice
de la Disparition
en coup de vent
de la livraison
de l'offrande
à Personne
sur l'île de toutes
les illusions
vers no-way
en un déluge
post delirium
et post mortem
L'espace d'un cri
échos des
années-lumière
murées de maux
aux repères
perdus des pères
ayant fermé les livres
désertés l'Arche
du bien du mal
détruit les limbes
de Bébelles
fermés le désir
d'utopie
clouant le bec
à la création allouée
par la peur de vérité
volcanique infernale
de cette histoire
abominable racontée
par je ne sais qui
invisiblement partout
et pas LÀ
Du moins quand
le besoin de gagner
à la loto
se fait pressant
Alors...
On dirait
des Forêts
de silence écrit
par les mots
de la langue coupée
de Matisse
Il y a Voir
et voir...
Mais quoi l'éternité?
Une mante rit
avec en tête
beau cul d'hôte
kafkaïen
Insectes du désert
à la fine pointe
du croyons
qui peut savoir
un crachat
kvasir un Blanchot
sur banquise
sans haine
pour les vies lasses
UN DIEU
en PERSONNE

La réalité quotidienne
faut rire
histoire
de dire...
ni tragédie
ni comédie
un compte
coupable
absout
foi de quoi
cent tambours
ni trompettes
sans fins
ni commencement
une mise au trou
venant ensevelir
inconsciemment
la paix du règne
des roseaux dorés
aux bords cassés
des sorties
sans dire un mot
Bério Joyce
Simon...
moine à faire danser
attendant godot
à thé café et de l'eau
de LÀ des fleuves
rivière et les îles
villes citadins
les yeux noircis
du CAMP
d'en dessous
de l'insécure
jeté en tas bébelles
pour fin de
non-recevoir
la peine capitale
de Marx à février
staliniens
ni gauche ni droite
ni flottant
avec tarte a beau voir
devant Wools
imaginant un réel
tenant lieu
d'une guerre
de tulipe en poudre
d'escampette
Sauve qui peut
l'éternité
tu vas mourir
glisser hors du monde
par retour du balancier
à l'état tel qu'il croit être
histoire en poésie
après avoir lu
tous les livres
et mal armé
tenant la pétale de temps
en souffle court
et l'Art en sang ganté
Ceci à lire
n'importe comment
en écoutant Mots Art
(Clarinette Concerto en A)
A permutant le Z
ailleurs ICI
crevant la bulle
de l'en faire du programme
suicidaire du UN des uns
il y aurait du Poussin
sur nature
du Watteau vers Cythère
S'embarquant avec Gilles
volant s'envolant au vent
voilant la mort
claquant les voiles
tombe sans aile
sans pièces d'art
sauvage d'à côté
en fausse couche
de laid taré
d'une infinie tristesse
Ici nul besoin
de raz-de-marée
alliés
de sombres pensées
avec raison d'ailleurs
vues d'ICI...
vision brisée marquant
du signe aux rives
d'horizons noircies
d'un passé éteint
par la laideur acidifiée
des goudrons solides
de Nature natures
vaisseau sans gain
proématique des veines
germinales attendant
la fin de la glaciation
kafkaïenne
Rire seul tu voies
SEUL on EST SEUL
et responsable
de ce seul à Seul
Héritage des Seuls
en suites seules
des pas pour tous
pas à pas lentement
limer creuser
dit le qualifié
de la palette
au trou de tous coeurs
Enfin tenir
beau comme blanc neigre
soit nu comme un vers
suffocation
au coeur des pommes
à plein croc croquant
les mots en corps
des maux tous les jours
les mêmes dada lit da
la y là...
Ma  mot mange clous
à l'arraché aimant tant
les entrailles des vaches
à laids gros textes
tout en murs mûres
prix bébelles
super rieurs
ô haut des omelettes
et farces à dindes
anti-jouals verts
des apatrides
sans Dieu cent lieux
sous langue de feu
l'Amérique
naseau d'anneau au nez 
des croies gommées
du verbe aimer
Béni soit qui à bien
y penser la porte en eux
sans queues l'eux leu
y a deux beaux beus
dans mon étable...
Deux!





Désert Heure


Tamtamort 


Do d'air et clé
des chants
pour oiseaux
de parade
s'attirant
la redite
permettant
de reposer le piano
des polichinelles
au sein des touches
afin d'y voir blanchit
cette sacrée musique
à barbares riants
Voilà

Descente
tombant
dans l'autre sens
montant de même
c'est de ça qu'il s'agit
d'air devant
comme derrière
cap aux voiles
car la mort
s'imbrique
si parfaitement
dans les métamorphoses
bateau arche paquebot
radeau épave
qui pense
aux autoroutes
guidant le peuple
aux débats rats
des mille pattes
désertant la mort
pour sang contre
foute du RIEN
et de ses prophétiques
bien inutiles redites
biorécupostérieurs
étêtédedieusaithégel
glaçantlunique
et sa propriété
néant nihil caduque
Liberté mangeant
les trous noircis
des disparus
dehors dedans
du UN du tout
des uns composés
de participes passés
Que reste-t-il
de ces amours
après l'acné juvénile
de l'univers

Sortons entrons
la mère est bébelle
la pêche histoire
de cochonneries
rééditées par la peste
pèrestilentielle
au nom du fisc 
qu'on dit à vide
de dos larges
de reste toujours
cul par-dessus tête
hâle tu sers
le pendule
l'éternel retour
étatisé de l'étang
donné aux wawaronds
en cercle dénotant
le fa do do
du tyran qui veille
sa straight flush           
et prend la mise
du sablier mortel

Voilà la fin
de ce récit
interminable
envoûtement
sans Je jouant
du nous là
des systèmes
idées formant
le bloc indestructible
beauté infernale
monde diaboliquement
paradisiaque
de consistance paradoxale
à jamais sans savoir
inule présence
dans l'infini Ailleurs
un autrement
par d'autres enfers
de fouets darwiniens
de chance à malchance
"Les valeurs de déclin,
règnent sous les noms
les plus sacrés."*
Continuant à finir
arrêtant pour repartir
à moins d'en décider
autrement suicidairement
de passer outre
à l'améliorer
des suites sans suite
hors la portée
des sans casse-tête
savoir n'est pas savoir
c'est comprendre
depuis le contrat
immuable secret
indicible...LÀ
impossible inutile
mais signant
sa fin sans fin!
Mourir éternellement
d'Hegel (la mort ce maître
absolu) et l'Art a raison
de liberté à contre mort
par lumière
à la couleur du bonheur
de leurre qu'il EST
consenti aux folles
barbaries anthropophages
d'univers à bougeottes
(Nature natures)
pour garder l'oeil ouvert
insistant tenant lieu
d'effleurement à fleur
de peau tatouée de dessins
insaisissable dessein
illuminant ce quelque chose
ce RIEN
LÀ JUSTE LÀ




Nietzsche*

29 juil. 2018

Transart


( . *. )


...vie
c'est tout
ça s'arrête là
Vie finie
air erre ère
vie et la Mort
c'EST l'acte
aller avec
De l'autre côté
l'ICI
toujours les mêmes
armes à larmes
plus jamais ceci
Hasard amour
autant qu'oeuvre
au passage des pas
vers le céleste
infime seule minuscule
bien en deçà
des signes
temporels limites
plus loin qu'en avant
achevant les os calcinés
de malheurs installés
d'énigmes outres âgées
de plaies ouvertes
Évaporation
de vérité joie
marchant à pieds joints
sur le (d) des bouches bées
pickpockets du UN des uns
dû pour la Mort
qu'est-ce-que tu crois?
Pommes en quartiers
crétins de madame Cretons
blanchis d'abattoirs
au saint-siège à compost
Des cartes d'émotions
machinées de maux
payant en aumônes
de foi gras... 
Pour finir

Splendeur des chants
sur l'arrête du c'est à Voir
pensant penser qui sait?
RIRE ou bien des ailes
aux pierres du désir
en "creux néant"*
nid d'oasis du RIEN
offert qui bondit
sur la portée des mots
en ruine perdus
et d'avance en amour
créant d'attendre
ce qui ne viendra pas
Quoi?!?
Dire en silence
l'élévation d'envol
LÀ cela vient... 
arrive...clavecin
pas tempéré de bas en haut
somme du petit pan
des murs à muer
ouvrant du même coup
des jeux asexués 
d'un trait une traite
de lignes...Ingres
allongeant le signe
hors l'enclume du sensible
Sortir allège
du sort de la langue
remuer marbres
poussières et feuillages
sillons filant vers
la lumière à peuple
qui manque
Enfin...
Entendez-vous les pluies
les vents et les sans fins
de la Nature natures
bruissements murmures
du LÀ recomposés
des masses sacrées 
d'agonies utiles
aux travaux du SILENCE
enjoué des joies
pour tout univers...
D'ici là la mer
à voir suite aux voiles
des palais où
claquent les langues
de l'île de la mort
tombent des rois
"A toujours été
un peu bizarre.
Très doué"**
En fait têtes
sans savoir mixant
du chaos malaxant
du TOUT
Fin de bruisance
Reprendre
le chemin de l'avant
d'avant l'avancer en arrière
davantage d'en avant
derrière les fissures
que créent les larmes
en dansant sur
le 0 dieu du TOUT...tous
après triage...
Alors ces mots
c'est pour quand?
Quand tu sens
voie entend...le RIEN
en ce qui EST va
pour voir encor
sur clé de sol au trou
des petites morts
broutant les verts
se donnant en pâtures
faisant grimper les actions
du fourrage universel
chauffant fumant
compostant du compost
composté...
des morts monnayés

Ni il niant néant
dix ans dire
la divine apatride
pendue à la lumière
de la noire soeur
priant fadaises
et tyrans tous
aux mêmes directives
décapités
du début à la fin
par le mot
qui mord le chien
criant à la plume
repue d'épuisement
heureux d'en finir
festivement
détachés de tri logis
transarticulant
l'esprit d'émerveillement
ICI MÊME
ayant donné la langue
a Miamioù
sauvant l'atelier
en transilence




Mallarmé*
Rapport médical
Sur Nietzsche**


Citations


Porte de Silence


Une fois VRAI
toujours
et à demeure
insaisissable
lumière riant
sachant RIRE
soulignant
la joie du jour
en citations
de jour en jour
plus de jouvence
devenue si jeune
qu'à la fin ce fut
le commencement
l'arrêt de mort
blanchie...
La destruction
fut ma Béatrice
mal armé
de tout petits dessins
clou dans le spectraque
désoeuvré
du show business
words Are the stage 
pareil à un léopard
mourant avec ses taches
sur le dos révolu
d'une révolution
hors du commun
mieux qu'Oeil de Guerre
au Camp du UN des uns
des mots à maux
tyran du silence
le bruit des apeurés
Citant à la source
corrompue dénaturée
en gangues graines
du moins
dans les mauvais temps,
je n'ai point abandonné
la ville; dans les bons,
je n'ai point eu d'intérêts;
dans les désespérés,
je n'ai rien craint.
Art tu voies
la fin des yeux clos
j'ai été élevé
sur la voie publique,
moi aussi!
Alors Waltz
encor Chostakovich
en corps un peu
comme un funambule
colorant l'air et le tant
loin d'eux innommable
Chose à choses
pieds nickelés
croyants...
Préfère ne pas
Cache ton Dieu chéri
valse et rit
citant est pour citer
fable de la la fontaine
aller y boire son eau
là...il y avait toujours eu
des artistes ou des poètes
capables de vivre
dans la violence.
Art d'Amouir
a coloré de la croix
pour un Caravage
toujours en forme
à 70 ans d'une côte
de liberté prise
à Dieu à diable
au vert de tête
haut vent vertical
Vers Villon
et que Dieu veille
reprendre ses affraires
en mains propres
blanchisse
le mal et vice
déniaise Martin
le rie man aussi
tout étant noir sur noir
d'où les couleurs
J'ai lu tous les livres.
Vu Miguasha sa mer fossilisée
aimé la chasse plus que la prise
Moby en balle de laine
tricotant la force blanche
Je suis peintre
et la chair est triste hélas!
Si tant est citant les uns
du UN sans citer d'où
ou vers où
Verrou loquet barrure
et pen à vie pour papillons
abeilles insectes des en faires
Fermant l'écoutille
aux cris sourds
de vive le temps divers
c'est-à-dire qu'ô mère
sera sans Ithaque
pensant jamais seul
citant semblablement
soleil volcan lumière
symboles...
Fosse commune septique
fausse route...
Odyssée en suite irlandaise
Depuis nous savons
que la plus grande aventure
de notre vie
est l'absence d'aventure.
Citées ici citer là
pas de révérences
sang de veines créations
don d'ego inégale
devant derrière
trouant le mot des morts
des passés clairs voyant
le monde n'est qu'abus
usure et disparition
organiques géométriques
alors traité la nature
par le cylindre
la sphère et le cône
de la Nature natures
encor et en corps
Bleu d'esprit Rilkéins
en quatuor no13
Rosamunde
ouvrir l'oeil de l'oreille
des synapses
laisser bourdonner
l'affairement univers
à une incompréhensible
orgie d'effroi
Histoire tout ce que veut
ceci cela tout est relatif,
et cela seul est absolu.
Où l'art c'est l'artiste...
l'artiste c'est Dieu lui-même
ajouta en Personne
une ligne à la ligne en ligne
alignée de petits dessins
pour Satie dans le miroir
minimal notant des notes
dénotant au dos le ton
ère sur réel en forme de poire
en messe des pauvres
en silence dort pour Cage
passant sur la pointe
coupant court


Six stations
en citations
Six stations
en citations
Six stations...
la septième
pareille à la six
la huit de même
en six citations
en fin bref
pour terminer
le septième jour
si do ré
dans la fanfare
que soit le poisson
croire en la musique
enchante
porte à penser
la porte et des portés
hors la mars oeillère
lâchant là l'ardoise
à payer sa cote
et dire à Dieu
au temps en musique
qui tu ses élèves




Mallarmé*