11 juil. 2018

Ruines Babines


La Sainte-Victoire
de l'oeil


Commencer...
Oser sous-rire
déjà tu voies
Cent moyens
comme pas UN
Triturer tordre
le mot à maux
sur du courant
d'air autre chose
décidément
debout miserere
d'Amour...
Allegri cassant
l'église
créant des envolés
pour Magritte
et des oiseaux
d'enfants gris
des cendres
secrètement gardés
hors la mort
déguisée en pareils
lui le même
père d'Abraham
Isaac Job Jacob
...Chostakovitch
waltz... 
Ainsi va le poème 
en son moindre
frôlement
de Vraies Vies
d'affections savantes
en de vives mémoires
ces dons du dessus
de l'irresponsable
En table rasa
l'enfer le paradis
filant après jouant gris
sous l'arche des pieds
sifflant la joie d'élection
sévère des plus grands
que tout descendant
du Grand TOUT
Moïse Cézanne
et la voie LÀ
de pas ailleurs
d'ICI-Même
Alors la vérité
étant darwinienne
tenir l'écart
du trou dans le trou
des trous du four tout
du pen de la peine
du monde en son effroi
du mensonge de l'art
pour ne pas mourir
de la Vérité?
Qui renvoie à la Vérité
vérité??
Écocide...fragile
translucide
l'oeil dans les saumures
de ce qui dégringole
Un nid de Vincent
à tous vents Vents???
Entre ce quelque chose
impossible LÀ ICI MÊME
et la MORT à rebâtir
en d'autres formules
Trop tard d'années-lumière
à revoir en d'horribles
avenirs où le Roi dort
ronflant tremblant l'univers
à la sauve de RIEN passant
passé cela eut Lieu d'ICI
plein d'Amour composé
de Réel réalisé
Suite de morts sans suite
suite à la dévastation
et ainsi de suite...   
du UN à la suite suicidaire
de l'autre se justifiant
des uns par suite
du programme pogrom
(il n'y aura pas d'autre
suite à ces suites)
k.Ô technique par silex
aux éclats boursouflés
de savoir contrôler
la falaise qui tombe en suif
dans le Grand Corps
désastre de sa fin
L'esprit prisonnier
en sa gangue
de métamorphoses
Les dés ne sont pas pipés
il n'y a pas de dés
que des propos Nature natures
le tout demeurant
bien normal...
Dit redit par des dr S'Abuse
Et des morts morts
écomomiques
atomiques OGM virtuels
dans la catastrophe
universelle voyant Brueghel
Bosch Arcimboldo
tas de décompositions
du conte pour UN parfait
aux cerises et bananes
crème pâtissant
de se faire fouetter
aux délices des jardins
de têtes par Cranach
Tenir là en RIRE
hors l'éternité
de la mère allée
avec le père Arthur
Mais en fin VOIR
aveuglément
le Pétrifié Solitaire
d'où bouge les cellules
du cerveau incarcérées
dans un conte en queue
leu-l'eux de poissons
des pêches poires pommes
de part a dit fils clos
Temps mort
temps pis
temps pète
temps tant
temps de cerises
à mots nés
du temps de cul
des révolutions
dans le ciel de vingt
cents emballés
de soleil en seul oeil
dans la noirceur
de l'Esprit
rendant visible
le visible
et invisible l'invisible
donnant à la lumière
son Jeu de merveilles
sensibles.
Qu'est-ce qui ce dit-là?
Opinions de mains
au collet d'ensorcellements
envoûtements
Ce qui EST
c'est la limite de perception
allouée donnée
en guise d'éveil de signes
devant la beauté effrayante
du monde tenir un coeur
en corps là-dedans
passant comme Personne
pour un retour à l'île
chez soi...Nulle-Part
et Fidèle...
De LÀ en vers et avec
ce qui Reste de vivance
en bruines de larmes
aux pleurs et d'orages
en ruine de mots
reprenant l'appartenance
à ce JE caché du ciel
et de l'en faire de peur
du troupeau à la chatte
de Nora pas de suite
à cette histoire
en copie con forme
dedans la caverne
Oui reprendre non
ICI sans sujet
ni pays ni monde
poussières bribes
de rêves bleus de couleurs
et d'eau fraîche d'air aéré
contre cauchemars
hallucinantes visions
d'abattoirs guerres
anthropophagies des têtes
sans fin l'horreur
Petits dessins
tableautins
pour dessine-moi un mouton
pour James...
pendant que le SILENCE
reprend son cours...