9 juin 2018

A-Z-Art


Vieux Jeu
revu
et corps y gît


Vu d'Ici
ou de Tolède
d'Altamira
cerné noir
du trou
des acides
entendre Webern
reconnue
voyant ses sons
aux mêmes odeurs
sur la portée
de la Chose
ligne biffée
d'horizon
applaudissements
de mourir
des uns du UN
le même
en des musiques
de fatigue
d'exténuations
fixant d'amouir
la secrète Beauté
des murmures
à l'orée de la petite
oreille tout au bout
des orteils
que l'Oeil retient
par des magies mystères
mais faisant court
une ligne d'Hokusai
sortant du temps d'en sortir
de la soit dite réalité
prisonnière de l'état
de marbre noir des larmes
à payer de peur fixée
qui ne voie pas l'oeil
au-delà de toutes fins
donnant du leste
aux beautés naissantes
que poétiques
Quoi d'autre peut perpétuer
le monde???

Couleurs de trêves
cri en chant anonyme
Après TOUT l'obéir
où les faits d'effrois
de perdre le perdu
d'avance pour éteindre
les fausses rumeurs
du temps mort
d'allaitement
à la source corrompue
monnayée d'avance
invisible génocide
de naissance sang
des mers salées
et mots à grappins
des viandes en chairs
d'amour aux abysses
tenant par la main mourante
les couleurs moqueuses
de tant de dire uns
le UN l'unique
en milles dit Où
des tombes
sans dessus dessous
langue de wawarons
obsolète désintégrée
post Babel
disparaissant en engliche
fait d'américains
à cause des Allemands
des déportations
vers les îles
où Paul et Jacques
victimes eux aussi
de la surpopulation
d'affamés multipliant
les idio-antipathiques
par gros bruits
de plis dans les lits
fixant à jamais
l'envol de l'albatros
à se confiner
au centre d'une clavette
à la verticale protégeant
des acides digestifs
la métamorphose riante
d'une si belle incursion
dans l'univers du bon Dieu
pour d'autres cieux
plus catastrophiques
mieux nantis en rires
des souffrances
d'anthropophages
dévorés d'ignorances
par les souffles viciés
des mots dits en ruses
ressenties menteuses
fermant le couvert
sur les oiseaux
insomniaques
de Messiaen
vers d'autres cieux
ICI-MÊME
hors du temps
qu'il fait sur mars avril
ou mai des neiges
sur les cerisiers
de la commune
Van Gogh
de Bonnard
Hiroshige
de Montand
Marilyn
en dessous blanc
d'un poème
du divin Marquis
s'en prenant au soleil
Douces saumures
des temps lézardés
d'autruches
au désert d'Hollywood
voyant Cézanne
à bicyclette
se rendant pudeur
sous le froc
aux baigneurs
(baigneuses) de son cru
pour le galbe d'une montagne
un pin parasol
protégeant Carl
de ses fantasmes
pour la Joconde
fée con dans
la psychanalyse
de spermatozoïdes
mordus de théories
pour quelques sous
de branles bas de combats
pétants pétarades
flics floc
patentes sadiques
de la préhistoire
à la posthistoire
d'un comte
en de beaux draps
aujourd'hui éparpillés
d'atomes et go man
de vérité toute nue...
De choses et d'autres
dépeuplant la clarté
de l'inconcevable
par la raison usant
de ses stratèges
roulant la boule
en farce à attraper
la vulgate des bien-pensants
ayant eux aussi
passé au suicide
collectif dès le début
de la patente à gosses
Nature natures
et dès le moment
ou la poésie
s'est demandé
pourquoi des poètes
et tant de lumineux
dedans dehors
le grand RIEN

Pas à pas
pour la neige
et les oiseaux
la naïveté
des maîtres
dessins approchant
tranquille
ce qui vient
des grandes forces
loin des braqueurs
à papiers
grands nez oreilles
chiffons
pas LÀ au lalalala
des delà de l'art haut
des chiures à mots
d'opinions milliards
tirés des guerres
d'organes de partis
néantisés dispatchers
des limbes surnuméraires
surnombres
et recomposte le machin
à mourir
Petit dessin seul
art de jouer
dans le clos clodos
aux couleurs
de sans-abri
informé d'exil
d'étoiles échouées
d'univers
Fictivement le ciel
n'a plus que le bleu
des tableaux
ces trous d'Amours
assassinés
des fuites mortes d'ennuis
Art pour seuls
résidus amalgames
pas politiques
cosmiques
Arche de No Way
Eluard chantant Staline
et de ses rêves les colombes
a moins trente
les ailes sèches engourdies
disparaissent dans la firme
maman des banquets
d'ignorances d'Aragon
poussières sans socles
et tant d'autres
depuis Paradoxe
pour libérer la liberté
après la Grande Disparition
surf and turf du Rire
bataillant d'exténuation
en SILENCE pour une attente
(a pour re en de voir...)
de mots que compris
des du de lui le même
cela que sera sera
fin du signe
en chant phoenix
Invisible souffle braises
des pairs pas pour tous
du UN des uns
mais des larmes retenues
par l'urgence d'un devenir
survivant en cris
étouffés de gènes
envers l'innocence
Dehors dedans
barreaux barrés
quadrilles quadrillant
les carreaux jusqu'au noir
Éblouissement d'éblouie inouïe
             DANS