19 mars 2018

RIEN À Voir


Lui Pour La Voie
LÀ JUSTE LÀ


Pleurable
l'eau de pluie
des mers
perdues
d'infinie
Aucun mot coulé
dans le marbre
c'est terminé
depuis longtemps
quelques éternités
davantage...
Ceci est passé
né tant peu
aux beautés
AMOUR
à jamais plus
t'a vu
Point concentré
focalisé aspiré
jusqu'à l'éblouie
c'Est TOUT OUI
monde...passant
Montant LÀ
bien agrippé
par-dessus alors
de l'éclosion
tu voies en bloc solidifié
tas de choses en bas
Attendre encor
Terminant en cris
étouffé c'EST SEUL
lutte d'effroi et perdue
Silence d'engloutie
d'os en glu noircie
de petits navires
n'ayant jamais navigué
résidus de courte paille
au trafic quotidien
à passer le temps
en vaudeville
vers le bruit terminant
anthropophagique en UN
des uns atomiques...
Enfin bref accouche
termine finissant
achève coupe arrête
tranche de terre
inaccueillante
Sors tes ailes Icare
égare les maux
tient l'écart
SEUL à Seul
brûle de quelque chose
conserve le tête à tête
avec le chat
kick la pierre pieds nus
des rives sans tri
marrant sans boussole
pour le compte
du gouvernement
textes scier
au prix du gros
de day after
la palette de Zaoù Qui?
D'amulette Garneau
mais qui est vivant
de nom mort d'oubli
confettis d'artifices
chinois zen intoxiqués
de mélamines
Chantons ensemble
avec ardeur hardie
les gars gare au guindeau
pour un écho
dans la vallée
des avalés avec du charme
aux cimes taire
loin du métro
du Père-Lachaise
ou perd vers
là quand s'ennuie
lui aussi devenu
Sam bas  signifiart
obstination disparue
avec le dernier mot
un signe de temps mort
pour un bon petit bout
Inde Chine l'Asie
en carrosse adossé
à la paroi de la grotte
ensuite Abyssinie
d'Arthur où t'a mis
le corps (effrayant la vie)
l'oeil à la main
creusant le fond
du mour-oir
RIEN pas sérieux
poussières d c d
Des ruines de fin
de quelque chose
cataclysme brasse TOUT
rebelote méchanceté
des natures Nature
du UN d'oeil pour d'oeil
peindre en fin seul
LÀ ICI MAIN tenant
la même Affraire
avec RIEN des pairs
ayant passé
hors la horde envoûtée
d'enfer me ment
monnayé du conte
à reVOIR poux voir
C'est la guerre
ensuite c'est terminé
plus un mot dans le nid
les dix non os sorts
disparus
et gouvernement abolit
la richesse résiduelle
de l'esprit s'est remparé
de la poésie
reprit la peau aussi
tout évanouie
dans l'enfance
repartie avec l'art
de no way
vers encor et en corps
et toujours par AMOUR
attendre cela vient
la BEAUTÉ sera
féroce extatique
en langue de feu
la tour une romance
d'une pomme sur la figure
ou d'une boîte de conserve
pour tenir
ne pas crever
Dircrire
imagaction
sur les crimes
de l'espoir
l'habitude à tout
tous TOUT UN
Alphabrète
au quai des brumes
par l'acteur Jean
où la nuit veillant
sur les couleurs
des décrépitudes
totalitaires
sous le même soleil
des uns pour la Mort

RIEN à voir
avec la terre promise
de crapules
aux pays du rapt
atomiquement
sans figure
Sortir lâche prise
laisse l'opinion
parmi les populaces
disparues depuis
le début du monde
raconté dantesque
kafkaïenne
en avançant sur une jambe
cherchant l'autre
en barbarie du désert
de diableries festives
d'écervelés du cul-de-sac
Tout petit point d'appui
dessin à dessein
par dés pipés et chaises
musicales des sous-sols
immondes obtus
appelant le tyran
de Nature natures
en ses tranchées
de mises bas
à cesser immédiatement
ses folies meurtrières
assassines infantiles
sur une Disparition
monde vieille de plusieurs
milliards d'années déjà
de reprendre ses esprits
et non pas
de tout recommencer
mais d'arranger ça
un peu en un sens
insaisissablement
insensé conservant
du moins le parfum
de la  rose de Personne
ceci l'étant ni être
ni pipe ni terre promise
ni particules nihilistes
que pure extase
et RIEN à Voir
car c'Est TOUT