2 janv. 2018

Rognures De Bord


Dessin Libre
de TOUT


...et du marquis
et du conte
et du moulin
à vent
de Watteau
et des embarquements
pour se taire
mieux que langues
coupées
langues déliées
déroulées
pour RIEN dire
égalant le Silence
panégyrique
de ceux de Tolède
du Greco montant
de par ici
mais d'ailleurs
des barricades
contre Disparues
pour coeurs
et orchestre
et champs de guerres
flottant...
Et puis NON!

Mot à mots
de marbres fixés
Combien?
Mer gelée d'Abcdr K
d'x E 13 d'ys chromés
Zzzzzzzzzzz
Non...assez!

Art no art
no war
en plein dedans
du Peuple
et plus que vivant
tenir à quoi bon?
Tenir pour cela
l'inutile à tête dure
d'Abandon
planté LÀ
vert laine
l'ire et ses terres
à danser
du cadavre
avec quelques
pommes de terres
que Rembrandt
lui a donnée
par prières
interposées
Comprendre
malgré la justification
du ciel et de l'enfer
égorgé du terrible
par le passage
des transformations
de poussières
à granites
monts et montagnes
d'enfants a celui
de cheveux blancs
Entrée et sortie...
du bloc âge
temps perdition
bête tremblante
claque dents
froide agonie
Qui a parlé d'Enfer?
Allons...
Ceci n'intéresse
que ceux des tranchées
des bords de falaise
des écrans pour disparus
du schisme mondiste
Non plus...

Paolipolitique
maux ainsi Dieu
trépassé dedans dehors
de bord à prime
en des fratries
pour points-virgules
à mener l'aviron
de la barque de Dante
à son cercle...
"Ce qui fait de l'État
un enfer c'est que l'homme
a voulu en faire son paradis"*
Que tout soit disparu
sous le verrou
un jour de party
chez les mots
du UN des uns
au paradis pour en sortir
et passer quelque temps
en enfer
Rire...quelle histoire
tu voies tout est refroidi
et poussiéreux
sur le parvis
de l'éternel
Alors raconte
perché pendus
t'est mort
tu n'a jamais
été ni là ni ailleurs
ICI sans savoir
qu'effleurement
ce qui n'a pas été
ta mort n'est pas
ta vie
ta pulsion de mort
tête de sperme
à prendre son trou
de maux sombre
Pourtant cela est
Est comme on veut
C'Est LÀ
à souhait...
en l'horrible
où chute l'effroi
des morts pour rien
Sans dieu le Dieu
sans vie la vie
sans c'Est Tout
qu'ongles arrachés
doigts ensanglantés
au roc de la falaise
signant d'éphémères
"Sorties de Cases"**
passant dehors
au gré des orages
drames cyclones
déluges sortant
par déserts chaos
folies même...
de Nature natures
sortie par extases
en contradictions
par beauté don
travail entêtement
supérieur rieur
ironies en triangles
clés d'or Graal
au besoin
tours et ratoures
d'inférieurs
jusqu'à décomposition
des chairs disparues
séchées à la face
envisagée de l'énorme
pour enfin crever
mort raide de fatigue
atteignant
LÀ précisément
l'Amour perpétuant
père et tuant
à perpète
se croyant éternel
quand tout meurt
de mort certaine
et par-dessus tout
l'Amour
qui sans cela
des poussières
de crimes infinis
sans autres buts
qu'une destruction
comptable et capitale
mondialement
...Disparue
après le Savoir
des anciens
de la vraie Vie
qui était ailleurs
ICI même
Illusoirement
mort ou vivant
brassé dans une éprouvette
d'un Labo du Dr Mabuse
tenant lieu d'une sidérante
fabrique citoyenne
pour la MORT
sur écran...NON

D'autres
jusqu'à la faim
des maux
en pétales de jeu
s'estompant
de rire franc
avec la peur
powpow t'est mort
tu joues plus
feu posthume
au gouffre volcan
des consciences
parts ridicules
d'élémenteurs
distractions
pour crever
d'anesthésie
des décrépitudes
du conte des Disparus
ayant claqué la mémoire
pour l'écho momie
des cloches à vache
au pré repue
des natures Nature
en UN des uns
au contrôle de son coït
de mise au monde
en multiple RIEN
du TOUT




Hölderlin*
Lavoie**