21 déc. 2017

C'Est Certain






De la magie
des grandes errances
ancrées d'éternelles
cherchant t'a trouvé
bétonné insisté
t'es mort
à ce chemin d'idiot
T'attendras encor
creusant le rebord
de la falaise
de tenir sachant
que ça y est
t'es toi aussi tombé
tombant tu vol
vire-volte
cabrioles
C'est certain tu voles
t'insistes
tête dure ramollie
d'usures
Personne
en personne
t'attend t'entend
des pas de musique
Petipa chorégraphiant
des chants funèbres
et rats aussi
de rapsodies and blues
guerres swings
la baquèse dans le fond
de la boîte à bois...
Ravel soigne tout ça
de sa tombe
dénotant la répétition
du peu de chose
qui s'éteignent
d'un souffle au coeur
jusqu'à la folie
du mourir mort
avant tout
Musique alors
tu voies et par
petits dessins
en confettis
d'enfances vieillies
ratatinées
ancrées a l'air
de RIEN qui passe
silencieux en papillons
pour abeilles mortes
à la tristesse
parties à la vitesse
de grands vents
nucléaires et mauvais
comme dit le chanteur
d'ivresse sans maître
laissant apparaître
de bizarres figures
d'Amour
éloignées après la longue
traversée des songes
et mensonges
du premier venu
lui le même mot
de tous les maux
de tous les uns du UN
du hommmmmmm
évanouie en son histoire
de vivants cataclysmes
l'UN en TOUT
étant TOUT TOUT TOUT
éternuant le sidéral
comme la poussière
des champs de Van Gogh
passé au  go gains
des banques
et autres arnaques
Qui sait???
Des brumes
loin des quais
ciel descendant
des tombeaux ouverts
enfin des vérités
à admettre en pleine
fin dernière
de l'effrayant des jours
en pleine nuit
Oui qu'est-ce qu'il croit
OÙ D'OÙ vers OÙ
culbutant de la tête
aux pieds décomposé
des clés de sol
entendre les larmes
précédées du sang
d'agonies à nourrir
l'Ogre d'enfants
de nananes
par nez rond nés carrés
des banques alimentaires
trafiquées d'O.G.M
saumonées d'apprentis
sorciers à l'ADN programmé
d'échos d'applaudissements
des unes mains à pipé
les jouissances de l'os
hérité des dinosaures
tentant d'échapper
à l'instinct de survie
du manger mangé
mangeant sa main
gardant l'autre pour demain
croyant sans mettre la tête
à prix passer au royaume
des creux le ciel est à eux
Enfin bref que dire encor
de ce qui a été dit
à répétition
et interminablement
devant l'arbre coupé
repoussant à la mécanique
des leurres d'atomes crochus
du corps univers
à donner les nouvelles
du matin des faits d'hiver
où la mère gelée
du paradis fils haut
sème la terreur
chez les riches ennuyés
après les masturbations
du vingt yens freudiens
ligaturés du profit
de la congélation
des spermes de la rengaine
et retiens-toi
les poules ont des dents
à tailler la glace
au fil chauffant
des feux de Turner
Sans Fin redire
le UN disant TOUT
sur TOUT...
Revenant sans cesse
de Nietzsche à la Poune
au panthéon des saints
par la force des maux à mots
Prisonnier de lui le MÊME
partout descente ou élévation
planète terre terrible
de races de modes mondes
émondés dès le A
jusqu'à Zzzzzzz

Des couleurs de bleus
limpides
des chants s'accordant
toutes les grâces
nettoyées les rumeurs
Le TOUT tombant
léger mieux que Bon Art
que TOUT
L'Éternité en Fin Seule
Narcisse Saïs et les autres
fermant le livre
en plein désert
grains de sable
où l'enluminure
commencée raconte
le pourquoi de l'éternité
de ce qu'il en EST
de la joie du cerveau
se racontant la vérité
de créer