20 août 2017

Cacochyme


Pulsation Sang Arrêt
de Vive Mémoire


Art pas pour tous
trancher 
dans les tranchées
de cris en trie
des tyrans
des bouses 
cocos comiques
cacochymes 
et puis
un conte à rendre
d'avoir capitalisé
la nidification
des nids de Vincent
en gains de destructions
massives (Revanche
sacré d'un bouche-trou
pour poulailler)
de la crucifixion
d'un crisse de cave
mis en bière
sous vide
pour un éternel retour
boomerang
par mots et maux
du verbe
revu et corrigé
par Nietzsche
Bataille Girard
Foucault ou Bakounine
en Dieu lui-même
pendant que la nuit
s'épaissit
que la mort
aura raison de tous
des mots à maux
des maux à mots
homogénéisés
escamotant
les mottons
chiquant du moma
de rires jaunes
rouges et bleus bébés
des pros de la vocation
et de la provocation
des anciens maîtres (tous)
aux nouveaux
tranquilles et incolores
n'ayant conservé
des anciens que le délavé
la grisaille l'ennui
de branles mats des morts
Tous emportés
par le grand Huang He
en poissons séchés
aux arrêtes d'agents doubles
grassement payés
par les affaires à bon marché
oubliant la couleur
la lumière des étoiles
qui brillent dans le coeur
sans loi transcendant le voir
des courtes vues
Peinture vue
et celle qu'on verra
peinture qu'on fait
faite qu'on refait...
apporte de l'autre côté
ici peinture sauvage
qu'on n'apprivoise pas
qu'on devient pour
librement l'éternité
entre ce qui est
et ce qu'on est
On ne passe pas
de l'autre bord
avec un os
un écu
ou un tableau
avec soi-même
en vérité

Écomomies
des multiples
en de ridicules
idées de contrôle
des couleurs
de l'ennui
à l'éclairage
de ruines
totalitaires
à la 10ième
de Dmitri
en lignes
alignées
des trop tard
UN tyran
le tableau
en évanescences
posthumes
Intégration
des bruissantes
de l'infernal
pour le dire
aux anges
des déguisés
en maîtres
sans marteau
pour aller au fond
du trou de mémoire
Allez confusions
désordres
décousus
des coups de morts
en passe
et de l'autre côté
D'abord ici
des suites
du débordement
des hordes
voilées d'envies
de la sortie d'histoire
celle du UN
des uns
du début à la fin
pour le dernier Camp
d'exterminés à raison
de la raisonnable
raison déraisonnante
comme de raison...
Et tout est passé
trop tard...
Demeure la waltz
de Dmitri...
avec Lui

Du souffle agrippé
le signifier
s'écroule
ne porte plus
la griffure
tenant de lumière
et peu pas...
de plus de moins
d'échos...Silence
Murmure
des sentences
cartésiennes
en traîner de vases
matières des fins
au début
Décimer la vérité
qui n'a eu lieu
et le mensonge
anthropophage
des bombes
poudres désertiques
Attendre
d'autres éternités
de floraisons
sans cage
ni saccages
...D'ici là
comment mourir
de mémoire ?