24 juil. 2017

Lignes Et Célesta


..."Les religions,
c'est comme les arts,
c'est une poubelle..." *


Pas poubelle
que les autres.
Et pas plus fourre-tout 
que Nature natures
en UN les uns
le Père après Cézanne
qui le géométrise
poussant Poussin 
sur Nature
que Picasso le viol 
ou encor une quincaillerie
de comédie tragédie
là quand l'agonie 
de la peau câlisse
signe la fin du livre
que signe signes
sans sens festif
dernier nom
du ceinthomme en lui
sacrifiées parties enfumées 
bénies sortant 
du dépotoir
les pieds devant
et des restes et bénies
Cela à passer
et le chef de la femme
disparue au champ
de la laideur crépitante 
au bruit sourd
de la détonation
de mise en scène
la dernière de la liste
de Chandeleur

Éponge en tri du coeur
sachant entendu
qu'UN ment songe
avec les uns
est la vérité du fond
bancal des masses
en liasses sans liesses
histoire de passer
sans attendre
d'imaginé à effacer
...
D'où LÀ transcendant
tout ça le Monde t'appartient
t'es fin seul sur ta planche
et pas de salut à faire
...Oh la la !!!
Où suis-je ?
D'où dodo l'enfant do
viens-je?
Où vais-je...faire
un petit petit dessein
en milliards
d'exemplaires
et si l'un deux trois
quatre cinq six sept
rates tu déchires
(une guerre une épidémie
un météore un ovni...etc.)
et recommence
jusqu'à épuisement
des stocks
De l'informe à la forme
Delacroix Ingres
Van Gogh Cézanne
etc. etc.
tralala la l'erre
ces parallèles
Dieu sans Dieu
avec dieux sans yeux
fait noir dans le monde
à soir...

(Alors prions que Dieu
nous veille absoute) Villon
où qu'il nous crisse la paix
en bien en mal
pourvu qu'il parle
ou encor anan'art
et pour finir...LÀ
voir puis tenir
la sournoise
fermant le cercueil
ce dont on ne peut parler
me faut le dire
à mes amis
dit le monsieur
de Natachcouane
en des mots à valeurs
d'indicibles faire avec
le verbe du Camp
Munch criant le cri
là où l'horreur sans bruit
montre sa vérité
rabattue de peinture
de Nature natures
la géométrisant
en partance
pour la terre promise
chez Cézanne...etc.
Hors en corps et encor
mais ICI concluant
par antithèse
tenant LÀ énergie
tranquille par petits
bouts d'extases
dans les vies d'anges
(vidange)
autant dire après
le gouffre l'Enfer
voir en tombant
dedans dehors
par petits
faire se peut
sombrant noir
sans prises...
Insistant entêté
l'éternité...aura été
à conte de cerveau
un RIEN RÉEL
un passage chéri
lui indicible
question de vraie vie
et enfin rire
car c'est l'UN des uns
sans je tu il nous vous ils
seul Verbe vide vidé
...sifflements variables
au rythme de la chute
accalmie  scruter
noter cartographier
Walser avec Shostakovich
en valse en boléro
de rêve d'ailes de rires
sans pourquoi...
c'EST LÀ...comme tralala
et puis boom LA GUERRE
pluie de feu Dmitri
quatuor no 2 opus 68
tous et Gogol en plus
pays sans pays
cent pays de misères
et encor Pays sans pays
misères lumineuses
allumées créé par l'art
Réminiscences
en vive mémoire
laissant venir
un dessin un tableau
par l'Effroi l'horreur
insister tenir en crevant
passer à travers (la grande)
et mourir
dans le Camp
du fond du tombeau
ce ciel mort donné
à l'imaginaire...

Non en fait l'épave
le point d'appui
la Vérité l'a emportée
Quel est ce quelque chose
de RIEN maintenant...
Qui voit que voit-il?
Et la suite
L'oeil la peur
le cul le procréant
Et la Disparition
en Fin...
D'où vient cette lumière
les formes ces couleurs
de la Nature natures
cet éternel
recommencement
Allons inventons-nous
un désir autre
Déjà c'est repartie
du mot désert
qui en dit beaucoup
empires chameaux
bédouins sages
philosophies religions
politiques économiques etc.
forgeant une histoire
mais histoire
celle où naît le n'être
Mais d'où ?
Où ?
Vers quoi ?
Songe envoûtement
mirages un théâtre
un livre un stage
Vérité ou mensonge
so what !
Que ça tienne
à partir de la fin où
d'où voudra
que finisse la chose
de quelque chose
de RIEN la MORT
du mot du livre
de la vie...
Comme poubelle
ou plus belle encor
à survoler
par les lignes célestes


Lacan *